Interdit sur la voie publique l’affichage digital se développe néanmoins

Peu d’information circule dans la capitale sur l’affichage digital. Pourtant bien qu’il ait été interdit sur la voie publique par le Conseil de Paris, les écrans  se multiplient, en particulier sur les vitrines des magasins.

En ce domaine, excepté l’affichage des informations de la ville, Paris est donc à l’opposé de ses consœurs européennes et des autres pays. Deux raisons ont été avancées pour justifier cette décision. D’une part la volonté de ne pas créer d’accident en distrayant les conducteurs avec des images animées et d’autre part la « pollution visuelle » sur les bâtiments haussmanniens.

Pourtant et nous ne sommes pas les seuls à le constater, le nombre d’écrans digitaux progresse qu’il s’agisse des espaces commerciaux (y compris le Carrousel du Louvre), des transports en commun (stations de métro, gares…) et des vitrines de magasins (agences immobilières, pharmacies, grands magasins…) qui sans coup férir affichent de tels panneaux.

En raison de ces contraintes auxquelles s’ajoute le durcissement du code de l’environnement pour la publicité, les opérateurs (JCDecaux et Clear Channel qui vient de le remplacer pour exploiter le mobilier urbain) ont compris que les vitrines digitalisées deviennent un véritable enjeu! D’autant que la publicité papier se voit de plus en plus concurrencer par l’affichage sauvage, c’est un peu le chien qui se mord la queue…un comble! Ce n’est donc pas un hasard non plus si le de nouveaux panneaux publicitaires sont érigés un peu partout dans Paris (1 630 panneaux de publicité déroulant au total représentant 7 800 faces publicitaires) par Clear Channel pendant que JCDecaux maintient ses publicités fixes ur les kiosques à journaux es (400).

Tout ceci protège Paris des débordements de publicité qui font la renommée ou la spécificité de certains quartiers de villes étrangères comme Times Square à New York…Mais pour combien de temps alors que les élections municipales approchent et que le contrat du mobilier urbain parisien échoit en 2024, au moment des jeux Olympiques ? Curieuse coïncidence !

Nous devons éviter que la capitale ne soit envahie à terme par la publicité et plus spécifiquement nos quartiers où abondent les touristes et où la publicité se concentrerait comme on le constate déjà avec l’affichage sauvage envahissant émanant de marques connues… . Quant aux panneaux digitaux ils enlaidissent  à leur façon les sites où ils sont installés.

Beaucoup d’entre nous partagent cette opinion relative à la publicité quelles que soient ses formes…

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