La frénésie de travaux crée un phénomène de rejet chez les Parisiens

De plus en plus de personnes s’insurgent contre la frénésie de travaux qui s’est installée dans la capitale depuis des mois maintenant. Les articles, les reportages, les commentaires se multiplient pour dénoncer une telle concentration dans le temps et l’espace.

Tous ceux qui ont besoin de se déplacer avec leurs véhicules pour travailler, les chauffeurs de bus et de taxis, les livreurs, les médecins… sont excédés et n’en peuvent plus. Le journaliste François Delétrez rapporte que  » le combat contre les voitures polluantes s’est mué en combat contre les déplacements!« 

7 places en rénovation, les aménagements de zones 30, les pistes cyclables multiples (de véritables autoroutes à 2 voies), les trottoirs élargis à quoi s’ajoutent les travaux d’entretien courants habituels (gaz, eau, chauffage urbain, électivité, câblages divers etc…) créent un cacophonie qui confine à la pagaille. La situation est à un tel point que les démêlés entre la ville, la  RATP et France Mobilité ont été portés sur la place publique, la ville ayant été taxée d’avoir agi sans concertation ? il est vrai que les bus,  lorsqu’ils ne sont pas bloqués, avancent à pas comptés et doivent emprunter d’autres voies.  Ajoutées à cela les modifications intervenues sur le réseau (de bus)  et qui de fait ont pris du retard, ce sont les deux tiers des lignes qui sont impactés par ces travaux.

il est aussi déjà admis que certains aménagements terminés mais ratés compliquent à l’envie la circulation. Des voies devenues exiguës créent des bouchons et de la pollution quand celles dédiées aux deux roues sont vides! L’exemple le plus criant étant dans le centre,  la rue de Rivoli qui ne réserve plus à la circulation courante qu’une chaussée de 3,40 m contre 4 m pour les vélos (4,60 m pour les bus et taxis)! Une aberration! Et un nouvelle fois des décisions non concertées prises unilatéralement par la mairie qui fait trop  souvent sienne l’expression « démocratie participative » dans son discours officiel…

il n’empêche que ce ne sont pas les politiques installés dans leur bureaux douillets de l’Hôtel de ville qui pâtissent de cette situation et de ces décisions, mais les usagers qui bientôt vont voter pour le renouvellement ou non de l’équipe en place.  Cette guerre ouverte contre finalement les Parisiens et tous ceux qui passent par Paris traduit un certain mépris à leur égard et un repli de la ville sur elle-même, alors quelle devrait au contraire être ouverte et s’inscrire davantage dans la métropole. A ne rien comprendre!

 

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