L’oasis d’Aboukir

Il y a  7 ans, Patrick Blanc l’inventeur du mur végétal et un propriétaire privé se sont mis d’accord pour végétaliser un mur pignon de 250 m2 sur 25 m de haut, couvert de plus de 7 600 plantes de 237 variétés de différentes couleurs (bergenias, érigérons, heuchères, ficus, fuschias, géraniums…) posées sur un support spécial composé d’un cadre métallique, d’une feuille de PVC expansé et d’une nappe d’irrigation positionnée à quelques centimètres du mur. il a fallu 7 semaines pour mener à bien cet impressionnant chantier. 

L’immeuble est situé 83 rue d’Aboukir (2ème), à l’intersection avec la rue des Petits Carreaux, cette végétalisation était alors une réaction du propriétaire soucieux de montrer malgré la chute de l’activité textile du Sentier  que le quartier ne mourait pas. Un système d’arrosage quotidien se déclenche toutes les 4 heures (5 à 6 litres d’eau au total). Le coût de cette « forêt murale »  aurait été d’environ 125.000 euros., Il ne faut pas négliger le rafraîchissement procuré et l’amélioration, certes modeste, de la qualité de l’air. L’entretien qui est sans doute payant est effectué 3 à 4 fois par an par celui qui est appelé « l’homme vert », des plantes sont taillées quand d’autres sont remplacées.

Le moins que l’on puisse dire est que cette réalisation, comme celles de la Villette, du Musée du Quai Branly, de l’Hôtel Pershing Hall dues aussi à Patrick Blanc, est en réussite éclatante, un renouveau puisque la mairie en a profité pour créer au pied de l’édifie un espace piéton sur lequel a été aménagée une placette qui apporte un côté village à ce secteur.

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