Il y a deux cents ans mourait le peintre Jacques-Louis David à l’âge de 77 ans. Le Louvre qui possède la plus importante collection au monde de peintures et dessins de l’artiste a ouvert jusqu’au 26 janvier 2026 une exposition où figureront les toiles les plus célèbres et les grands formats. Il est rappelé à cette occasion que la dernière rétrospective d’ampleur du peintre organisée par le musée date de 1989. « À la lumière des recherches publiées entre temps, l’exposition de 2025, qui rassemble cent œuvres, présentera une nouvelle synthèse pour comprendre le riche parcours artistique, politique et social de David… Travaillant toujours simultanément à ses deux domaines de spécialité qu’étaient la peinture d’histoire et le portait de ses contemporains, David a certainement marqué notre mémoire visuelle collective, car c’est aujourd’hui encore, par le filtre indélébile et déformant de ses tableaux que nous imaginons les grandes heures de la Révolution française et de l’Empire napoléonien, et voyons défiler la société de cette époque. «
David qualifié de « Père de l’École française » n’était pas seulement peintre mais aussi « député régicide et grand ordonnateur des fêtes révolutionnaires, baron propagandiste du premier Empire, patriarche du néoclassicisme »… il « aura assurément été un caméléon idéologique »… Ses peintures sont toutes empreintes de leçons grave set sacrées qui valent les plus belles pages de la philosophie et de l’Histoire. Il a en effet traversé 6 régimes. Ses principales œuvres très connues car elles ont illustré ns livres d’histoire aigraine le parcours muséal chronologique (Le serment du jeu de Paume, Le Serment de Horaces , le Sacre de Napoléon, La mort de Marat…Bélisaire demandant l’aumône qui illustre notre article…). tout est expliqué aux visiteurs par des cartels détaillés accompagnant chaque œuvre ainsi que des supports multimédias.
