Après le vol des bijoux de la couronne qui a laissé ébahi le monde entier, les critiques fusent et les reproches se multiplient à l’encontre de tous les responsables concernés qu’ils soient ceux ou du musée des ministères impactés. Il est certain que cette affaire ridiculise notre pays. Le vol est si rocambolesque que l’on peine à y croire et pourtant…! Il ne manquait plus que d’étaler au vu et au su du monde cette nouvelle impéritie de notre pays! Seule la mairie de Paris est restée muette.
Dernier épisode en date, le rapport de la cour des comptes concernant l’institution. Curieusement, il nous est affirmé tout au long de ces pages que le musée n’est pas bien protégé, que l’on préfère les dépenses visibles au travers de grandes expositions de chantiers imposants de rénovation récemment lancés au détriment des dépenses d’entretien… Il est d’ailleurs étonnant que le rapport de la cour des comptes sorte quelques semaines seulement après un hold up qui reste toujours non élucidé dans sa totalité. Le président de la cour, toujours très médiatique (ancien ministre de l’économie et ancien commissaire européen) précise que le rapport avait été lancé avant le fric frac. Il n’empêche qu’il est arrivé très à propos et le président en question a pu ajouter une couche à ce qui avait déjà été ressassé par les médias notamment les chaînes d’information en continue et leurs invités. Comme pour beaucoup de sujets les réels spécialistes sont peu nombreux mais les experts pléthoriques.
Plus simplement le Louvre, une immense bâtisse, demande un entretien permanent en particulier les toitures car toute fuite est dramatique pour les œuvres et peut s’avérer encore plus coûteuse à réparer. C’est sur ce type de dépenses, qui sont très lourdes au final, que se doit d’agir le musée même si médiatiquement ce n’est pas forcément porteur. Le projet d’ouverture d’une entrée côté galerie Perrault va t’il être remis en cause malgré les promesses du Président de la République ? Rien n’est moins certain mais le dossier initial se complique bigrement. Aussi devons nous, chacun de notre côté, œuvrer pour un musée plus sûr mais qui ne reste pas figé. Le projet de la présidente du musée est plutôt pragmatique: désengorger les entrées côté pyramide, transférer la Joconde dans un espace plus à même de recevoir les hordes de touristes qui viennent l’admirer.
Les rebondissements ne devraient pas manquer dans les prochains mois.
