Avec le soutien du Crédit Municipal s’ouvrira au musée Carnavalet, début octobre et jusqu’au 28 février, une exposition intitulée « Les gens de Paris » qui renouvelle « le regard sur la population parisienne de l’entre deux-guerres, » soit sur la période1926-1936. La croissance démographique ayant précédé ces années est continue à Paris avrc une pointe en 1921 où 2,89 millions d’habitants ont été recensés ! Actuellement (chiffres de 2022) la capitale compte 2,11 millions d’habitants.
1926, 1931 et 1936 marquent une évolution du recensement car à ces dates, la liste nominative des habitants est dressée contrairement aux années de recensement précédentes. La consultation des registres invite » à se lancer dans une enquête inédite sur la population parisienne d’il y a cent ans. Partant de la structure générale bien spécifique de la population parisienne, le portrait des Parisiennes et des Parisiens est dressé en quatre étapes, des lieux de naissance et nationalités aux professions exercées, en passant par les situations familiales et la répartition au sein de chaque quartier et immeuble de la ville…. Cette exposition invite à mieux se – et nous – connaître et reconnaître, individuellement et collectivement.«
Toute autre est la rétrospective « événement » consacrée au peintre Jacques Louis David au Louvre qui célèbre les 200 ans de la mort de l’artiste. » Une plongée dans l’œuvre d’un peintre engagé, entre Révolution, Empire et modernité artistique… figure majeure du néoclassicisme et témoin engagé de la Révolution française » Une centaine d’œuvres dont beaucoup très connues, prêtées pour l’occasion, sont présentées. Il faut savoir que « Jacques-Louis David a traversé six régimes politiques, de l’Ancien Régime à l’exil post-napoléonien. Peintre d’histoire et portraitiste, il a su capturer les bouleversements de son époque à travers des œuvres emblématiques telles que Le Serment des Horaces, La Mort de Marat ou Le Sacre de Napoléon. L’exposition offre une lecture chronologique de sa carrière, mettant en lumière la manière dont son art s’est nourri de ses engagements politiques et de son admiration pour l’Antiquité.«
A noter la mise en œuvre d’un parcours immersif et pédagogique autour du peintre. » Des dispositifs multimédias et des cartels détaillés accompagnent les œuvres, facilitant la compréhension des enjeux politiques et esthétiques de chaque tableau… ainsi que des visitées guidées.«
Hall Napoléon du 15 octobre 2025 au 26 janvier 2026.
3e exposition que nos avons retenue, l’imaginaire de la musique dans l’œuvre de Kandinsky (1866-1944), organisée par le Centre Pompidou qui s’est associé pour l’occasion au Musée de la musique – Philharmonie de Paris. Sont présentées « 200 œuvres et objets de son atelier (partitions, disques, livres, outils…), qui tous expriment la place fondamentale de la musique dans son quotidien, dans sa vocation de peintre et dans l’évolution de sa pratique vers l’abstraction« .
Mis à disposition du public « un parcours immersif au casque permet de saisir le subtil jeu de correspondances entre musique, formes et couleurs qui le mène à réinventer le langage de la peinture ; des installations audiovisuelles et interactives recréant plusieurs œuvres synesthétiques, son ambition d’opérer une synthèse des arts visuels, sonores et vivants. »
Du 15 octobre 2025 au 1er février 2026 au musée de la musique , le Centre Pompidou étant en travaux et fermé pour 5 ans.
Sources : Sites des musées et Sortir à Paris.