Une adhérente de Marais-Louvre, nous la remercions vivement, vient d’adresser une vidéo publiée par Le Figaro du 4 août, très intéressante et instructive sur la situation difficile de nombre de commerçants qui font les frais des décisions prises par la municipalité (baisse de chiffre d’affaires de 20 à 30%) à la fois en matière de circulation (rue de Rivoli interdite, ZFE, ZTL…), de déplacements dits « doux » (pistes cyclables, multiplication des vélos et des aires de stationnement ad hoc) de rues devenues piétonnes. En un mot en raison de la chasse déclarée aux voitures, le labyrinthe qu’est devenu le Marais, le commerce de proximité déjà touché par les changements de mode de consommation, les incertitudes politico économiques en France et dans le monde est à la peine.

Les mesures mises en œuvre par nos édiles constituent une sorte de coup de grâce pour les plus fragiles voire un « ras le bol » de moins en moins soutenable. Ce qu’illustrent les propos tenus par le commerçant de la rue du Temple qui ferme son magasin. Il s’exprime ci-dessous, comme beaucoup d’autres le feraient, montrant qu’à force de ne plus écouter «  le terrain » les dommages collatéraux de décisions dogmatiques peuvent être calamiteux.;