Nos élus savent que le sujet est brûlant et peut exploser du côté des commerçants qui s’organisent et vont donc se battre. Aussi la mairie tente t’elle de tempérer en spécifiant employer la méthode douce…. Elle dit prendre le temps pour de la pédagogie (mise en œuvre sur 6 mois avant de passer à la phase répressive. Elle distribue des macarons aux habitants et aux commerçants (macarons qui existent déjà pour les résidents ?). Elle délivrance des QR codes et dispense de justificatif les artisans et commerçants…Ce ne sera pas suffisant pour apaiser la colère.
Tout cela respire l’usine à gaz, nécessite d’engager des dépenses. Or Paris et son centre ne sont pas adaptés à cette évolution.
Pendant ce temps la saleté n’est absolument pas éradiquée loin de là après un petit espoir de prise en main de courte durée pendant les JO, les cars de tourisme moteur tournant stationnent à nouveau dans nos rues, les sens de circulation des rues sont modifiés en grand nombre (?) ou bien ces dernières sont piétonnisées, les cyclistes (et encore des trottinettes) font la loi sur les passages piétons ne respectant que très rarement les feux tricolores et les « stop » se moquant de ceux qui se déplacent à pied, la lutte contre le bruit (généré par les consommateurs des bars en particulier) est au point mort. Quant aux déjections canines et aux épanchements d’urine, rien n’est entrepris. Alors ghettoïser le centre de Paris est-il bien réaliste et nécessaire comme si tous les quartiers et les habitants qui le composent devaient être mis à l’écart du reste de la capitale ? Curieux de la part de ceux qui prônent intégration et diversité.
(*) L’Atelier parisien d’Urbanisme est une association à but non lucratif créée par la Conseil de Paris en 1967 dont le but est l’étude et le dialogue avec les grands acteurs de Paris et de la Métropole du Grand Paris sur les sujets des évolutions urbaines et sociétales. Elle compte 29 membres parmi lesquels la mairie de Paris et Paris Habitat (Source Wikipédia).