La Brasserie Gallopin, l’institution de la rue Notre Dame des Victoires se diversifie 

Située juste derrière le palais Brongniart, 40 rue Notre Dame des Victoires (2e), la Brasserie Gallopin a été fondée en 1876 par Gustave Gallopin. Marié à une anglaise, il a eu l’idée  d’adjoindre à son petit bar un second local pour proposer la vente, dans des chopes en argent, des demies-pintes de bière (12,5 cl). Rapidement l’établissement devint le « premier bar anglo-américain » de la capitale dont la notoriété grandit rapidement.

A l’occasion de l’Exposition universelle de 1899, les locaux réunis en un seul sont rénovés et se voient adjoindre une grande verrière due aux talents de de Camille Aymonier. Fréquenté par nombre de personnalités de la finance (la Bourse est à côté) et du monde du spectacle (les théâtres de Grands boulevards sont tout proches), cet archétype de la belle époque qui fleure bon le Paris d’autrefois est toujours visible aujourd’hui avec sa cheminée en carreaux de Delft, ses murs en acajou de Cuba, ses lampes tulipe et ses chapelières en cuivre, les serveurs continuant à porter le tablier blanc et le gilet noir.

Bien entendu le cadre compte, mais c’est surtout la cuisine qui importe. Traditionnelle et bourgeoise, elle est pour les amateurs à l’image du lieu. La carte affiche des grands classiques comme la tête de veau, les cuisses de grenouille, les escargots, les ris de veau, le pâté en croûte, la soupe à l’oignon ou l’omelette norvégienne pour ne citer que quelques exemples.

Conscient de l’évolution des habitudes alimentaires, le propriétaire actuel, Mathieu Bucher, vient d’ouvrir en lieu et place du Café Moderne, la Rôtisserie Gallopin à quelques pas de la brasserie. Dans un décor riche et cossu, elle offre une magnifique terrasse calme et apaisante et des plats aux prix « étudiés ».

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