Entre la gare de l’Est et la place de l’Hôtel de ville, les murs des immeubles, les magasins, les écoles et autres bâtiments longeant les des rues dont la rue Beaubourg (voir photo illustrant l’article prise peu après le passage de la manifestation) situées sur le passage de la manifestation du 07 mars en soirée (dans le cadre soi-disant de la journée internationale des droits des femmes fixée au 8 mars), ne sont plus qu’une cohorte de supports de tags immondes, sales et désastreux… Les façades et Vitriens ont été systématiquement dégradées.
La manifestation à l’origine de ces dégâts, pourtant interdite par arrêté par le préfet qui craignait à juste titre des « risques de troubles à l’ordre public« , a finalement eu lieu suite à la suspension de l’arrêté par la tribunal administratif qui a invoqué que ces troubles n’étaient pas assez justifiés ! Il en ressort un désastre, tant les murs sont maculés d’inscriptions à la peinture. Inscriptions plus vengeresses les unes que les autres attaquant la police mélangeant politique et d’autres revendications, un « melting-pot » déplorable.
La litanie est longue et on reste sidéré, ébahi et écœuré par le comportement voyou de ceux qui saccagent pour saccager, pour faire le mal et ne respectent plus rien. Ce n’est pas comme cela que l’on peut défendre une cause quelle qu’elle soit.
Les services de la ville et les sociétés sous-traitantes vont devoir s’ingénier à enlever le plus rapidement possible ces inscriptions et donc travailler le week-end car certains messages honteux doivent disparaître au plus vite. Le coût pour ce traitement sera payé par la Parisiens qui, outre le bruit et les messages vengeurs, voient leurs immeubles maculés. Ils n’en reviennent pas. Tant d’inimité, tant de malveillance tuent dans l’œuf les revendications que les uns et les autres veulent défendre.
Honte donc à ceux qui agissent de la sorte avec ce regret. L’an dernier à la même date ce scénario avait déjà eu lieu. Comment se fait-il que les juges n’aient pas été informés des saccages qui avaient déjà été perpétrés. Les bras nous en tombent ou peut-être avons nous du mal à admettre que sous nos yeux la société est en train de se déliter à grande vitesse…?