Les trottinettes électriques dont nous avons dénoncé les multiples abus et inconvénients (pollution, accidents, occupation de l’espace public réservé aux piétons …) n’en finissent pas de montrer leur mauvais côté qui, à vrai dire, annihile les efforts de communication visant à démontrer leur intérêt comme « véhicule » dit de « déplacement doux ».
Dernier avatar lié à leur multiplication et qui indispose nombre de Parisiens, la diminution rapide du nombre de places de stationnement résidentiel remplacées par des parkings pour deux roues (bicyclettes, trottinettes et motos. Et comme si cette évolution ne suffisait pas, le prix du stationnement résidentiel est de plus en plus élevé! On assiste à ce paradoxe où le contribuable parisien se trouve doublement taxé, non seulement lorsqu’il paye sa carte de stationnement résidentiel mais aussi au titre du financement, par ses impôts, des travaux d’aménagement de places de parkings à deux roues (sans oublier l’aménagement des nombreuses voies de circulation dédiées à ces mêmes deux roues, les fameuses « autoroutes à bicyclettes »).
Les grands bénéficiaires sont les sociétés qui exploitent ces flottes de 2 roues, mais aussi les touristes dont beaucoup utilisent les trottinettes et n’hésitent pas non plus à confisquer l’espace public à leur profit. On marche sur la tête !
N’oublions pas non plus qu’une trottinette électrique est aussi un engin dangereux en ce sens que la batterie au lithium peut se trouver à l’origine d’un incendie, pour peu qu’elle ait été entreposée dans un appartement, dans un sous-sol… afin d’éviter qu’elle ne soit volée. Plusieurs cas de batteries qui explosent ont fait la une de la presse et sont à l’origine de graves blessures voire de décès.