Louvre, deux expositions à ne pas manquer

Sous le titre « The MET au Louvre- Dialogues d’antiquités orientale  » et « Olympisme. Une invention moderne, un héritage antique« , le Louvre nous convie à deux belles expositions.

La première est sans doute la plus exceptionnelle car du fait de travaux en cours dans la grande institution muséale new yorkaise actuellement fermée qu’est le Metropolitan Museum of Art, le Louvre a pu obtenir un prêt de 10 œuvres exceptionnelles. Il s’agit d’œuvres majeures qui confrontées à celles des salles permanentes d’antiquités orientales du Louvre permettent une sorte de dialogue entre deux collections. Elles comprennent des pièces datant se la fin du IVème millénaire avant J.-C. et jusqu’au Vème siècle de notre ère faisant apparaître des « correspondances remarquables » entre elles. « Soit qu’elles forment ensemble une paire réunie pour la première fois à cette occasion, soit qu’elles se complètent du fait des spécificités liées à l’histoire de chacune des deux collections. De l’Asie centrale à la Syrie, en passant souvent par l’Iran et la Mésopotamie, ces dialogues de collections permettent de (re)découvrir autrement ces œuvres plurimillénaires et les histoires dont elles témoignent. »

Aile Richelieu et aile Sully. Jusqu’au 28 septembre 2025.

 

La seconde exposition totalement différente est consacrée à l’olympisme. Le Louvre propose, programme ambitieux,  « de découvrir la création des premiers jeux Olympiques et ses sources iconographiques à la fin du 19e siècle, d’en saisir le contexte politique et de comprendre comment ses organisateurs ont voulu réinventer les concours de la Grèce antique. »

Il est rappelé à cette occasion, Pierre de Coubertin à part, que de nombreuses « personnalités françaises et grecques sont à l’initiative de la plus grande et la plus suivie de toutes les manifestations sportives. »  Leur but étant pour ces érudits de « promouvoir la paix par la pratique du sport en repartant de l’étude des textes et des témoignages archéologiques de la Grèce antique. Parmi eux « Émile Gilliéron (1850-1924), dessinateur d’origine suisse, qui se forme aux Beaux-Arts de Paris et fréquente le Louvre où il copie certains des chefs-d’œuvre », tient une place à part. « Installé en Grèce et nommé artiste officiel des jeux Olympiques à Athènes de 1896 et de la Mésolympiade de 1906, il s’est inspiré des découvertes faites durant les fouilles des grands chantiers archéologiques contemporains pour inventer les trophées des vainqueurs. Par le biais des techniques de reproduction les plus modernes, il illustre les images servant à la communication du tout jeune État grec, notamment les timbres ou les affiches.« 

Un prêt exceptionnel de la Fondation Stavros Niarchos (SNF), permet au Louvre d’exposer « la première coupe olympique, dite Coupe Bréal : conçue par l’universitaire Michel Bréal, elle fut créée par un orfèvre français pour le vainqueur de la première course de Marathon, inventée lors des jeux Olympiques modernesL’ exposition veut… montrer comment, au nom du sport, l’alliance des disciplines scientifiques que sont la philologie, l’histoire, l’histoire de l’art et l’archéologie a réussi à créer cet événement mondial.« 

Galerie Richelieu du 24 avril au 16 septembre 2024. De nombreuses visites guidées sont prévues  tous els jours à partir de 10h00. 

Horaires des deux expositions  tous les jours (sauf le mardi) de 9h00 à 18h00. Nocturne le vendredi jusqu’à 21h45.

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