Paris et le phénomène d’invasion aviaire urbaine

Notre association  été contactée par des lecteurs de notre blog qui attirent l’attention sur le phénomène de « l’invasion aviaire (goélands, cormorans, mouettes rieuses, pigeons, corbeaux, corneilles …) » qui sévit depuis plusieurs années à Paris et plus particulièrement dans le quartier du Marais (Paris Centre). En effet ces animaux attirés par la nourriture, la tranquillité et des amplitudes de températures plus réduites dans les villes se multiplient et provoquent de graves nuisances dont on parle finalement assez peu. Un phénomène urbain préoccupant pour lequel tout le monde semble indifférent. N’oublions pas au passage la question de la prolifération des rats qui répond au même phénomène, outre là encore une certaine indifférence des autorités concernées.

Le « laissez faire » à ce sujet est assez coupable dans la mesure où sous couvert d’écologie et de protection de la nature, aucune régulation n’est entreprise, alors que normalement ces volatiles sont plus heureux dans la nature que dans les villes qui ne sont pas faites pour eux. En effet au plan de la salubrité et de la tranquillité publique nous constatons tous les jours les dégâts commis. Le plus criant d’entre eux est dû à l’invasion de pigeons ramiers qui investissent l’espace public lors de l’éclosion des premières feuilles tendres des arbres,  provoquant de véritables tapis de fientes dégoutantes qui recouvrent les trottoirs, une partie de la chaussée, voire des voitures en stationnement (là où c’est encore possible), des deux roues, les cours et façades d’immeubles, les toits, les jardins publics, sans oublier les passants qui ont la malheur de marcher sous les arbres durant cette mauvaise  période…

Sans aller jusqu’à éliminer ces volatiles, des moyens existent pourtant pour les effaroucher, en utilisant des fauconniers (la bio prédation) par exemple, certaines communes emploient des drones. Nos autorités ne peuvent en effet rester indifférentes sur ce sujet et laisser Paris être envahi, outre les rats et les pigeons, par les goélands, mouettes rieuses et autres corbeaux et corneilles…

Le  plus navrant dans ce genre de situation, qui finalement justifie une certaine passivité, est le « renvoi de balle » entre les administrations (mairie de Paris, préfecture de Paris, préfecture de  Région, ministère de l’écologie …), sans oublier l’alibi d’une directive européenne pour maintenir la situation en l’état. Notons également, nous l’avons déjà signalé par le passé, qu’au  delà des saletés et des nuisances sonores subies, la promiscuité avec les habitants présente un risque accru de maladies et parasites transmissibles à l’homme. Alors pourquoi laisser perdurer ce phénomène invasif et sa pollution induite qui n’est pas sans conséquence pour les Parisiens ? Un sujet qui pourrait être soumis aux candidats des prochaines élections municipales.

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