« Paul Poiret, la mode est une fête » au musée des Arts décoratifs

« Le musée des Arts décoratifs présente sa première grande monographie dédiée à Paul Poiret (1879-1944), figure incontournable de la haute couture parisienne du début du XXe siècle. Considéré comme le libérateur du corps féminin pour l’avoir décorseté, Paul Poiret a rénové la mode.« 

« L’exploitation «Paul Poiret, la mode est une fête» offre une immersion dans l’univers foisonnant du créateur, de la Belle Époque aux Années folles. Elle explore ses créations dans les domaines de la mode, des arts décoratifs, du parfum, de la fête et de la gastronomie. À travers 550 œuvres (vêtements, accessoires, beaux‑arts et arts décoratifs) l’exposition met en lumière l’influence durable de Paul Poiret et révèle l’étendue de son génie créatif. Un voyage fascinant à la rencontre d’un homme dont l’héritage continue d’inspirer les créateurs de mode contemporains, de Christian Dior en 1948 à Alphonse Maitre en 2024.« 

« Il est l’un des couturiers français les plus influents du XXe siècle. .. mondain, » il « ...donnait de très grandes fêtes« , il fut à la fois, « un parfumeur, un peintre, un gastronome, un créateur d’entreprises, un comédien…« 

 » Ses silhouettes en mouvement, fluides… » tiennent au fait qu’il a aussi  libéré les femmes… dans une période où l’art et la société est en effervescence. « Epris de modernité, curieux, très créatif, Paul Poiret est aussi « influencé par les tendances de la Belle Epoque et des Années folles. ». On lui doit la fondation d’une école et d’un atelier de décoration intérieure, la création de costumes pour la cinéma, une sorte de « touche à  tout« .  Il a très bien su organiser des fêtes somptueuses (*) et leur renommée,  ses défilés et faire voyager ses créations dans le monde entier. 

De ce fait l’exposition comporte aussi des tableaux, des affiches, des magazines de mode, des dessins, des papiers peints et meubles (sous la marque Martine), souvent fruit des collaborations avec des artistes de l’époque (de Vlaminck, Raoul Dufy…). On décèle au long du parcours de la visite  » les influences de l’Orient, celles de l’Asie… les couleurs et les motifs changent…« 

(*) Les fêtes de 1911 transportant notamment le tout Paris en Orient  ont marqué le esprits ( « Mille et Deuxième nuit », cartons d’invitation et costumes de bal sont exposés) puis l’année suivante, les fêtes de Bacchus…
Jusqu’au 11 janvier 2026. Du mardi au dimanche : de 11h00 à 18h00 (les jeudis jusqu’à 21h00).

107 Rue de Rivoli  Paris (ex 1er).  Voir le site pour les activités organisées à partir de l’exposition pour les adultes, les jeunes, les familles et les groupes.

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