Selon plusieurs études, le fait que les économies soient à l’arrêt presque partout dans le monde pour cause de pandémie, et donc avec elles les activités polluantes (industries, transports…), il semblerait que les populations respirent mieux. En effet la baisse de la pollution atmosphérique est réelle. Ce sont des images de la Nasa qui les premières ont montré le phénomène en Chine à Wuhan épicentre de l’infection. L’agence spatiale européenne a fait le même constat en Italie du Nord, à Barcelone,..Les cartes étant passées du rouge /orange au bleu. Airparif annonce une réduction de 60% des oxydes d’azote et une amélioration de l’air de 20 à 30% en moyenne et souligne que l’impact de ces améliorations est plus marqué près des axes de circulation, ce qui parait assez logique.
Il est bien entendu bien trop tôt pour en tirer tout constat pour le moyen et le long termes. La priorité étant de sortir de l’infection.
Si certains crient déjà victoire sur ce plan, plusieurs articles de presse française pointent la fait en Ile de France particulièrement que la baisse des émissions de C02 ne s’accompagne pas d’un diminution des émissions de particules fines qui elles se maintiennent, voire continuent de croître… Plusieurs raisons l’expliquent. Tout d’abord le chauffage urbain (soit 50% des émissions à lui seul), la circulation qui reste assurée, la production d’énergie, les industries continuant à tourner et les activités agricoles. La combinaison de l’ammoniac, des épandages d’engrais aux oxydes d’azote émises par le chauffage provoquent une réaction chimique plus ou moins importante selon la météo explique le journal Le Monde dans une article du 25 mars 2020.
Tous ces éléments plutôt positifs mériteront d’être complétés notamment sur la question plus insidieuse des particules fines à l’aune des résultats sur une période plus large et il faudra en tirer les conclusions sans idéologie, sans précipitation sur les changements à entreprendre et en toute transparence.