Tout passant qui emprunte le passage couvert au pied de l’école Saint-Merri, côté rue du Renard et qui regarde la sortie de la trémie agrémentée d’un espace vert découvre, au sein de deux cellules en creux qui abritaient autrefois un poste de sécurité (appel SOS et extincteur), des latrines à ciel ouvert où sont entreposées les couchages de personnes sans logis. Non seulement l’endroit est répugnant (voir photo illustrant l’article prise le 04 juillet 2024 à 17h00) mais il faut penser à ceux, laissés-pour-compte qui utilisent cet endroit en l’état avec les risques sanitaires liés. Comment se peut-il que la mairie ait laissé cet endroit dans un tel état, sans le fermer purement et simplement ? Le comble étant qu’il se situe non seulement au pied d’une école mais de bains douches municipaux.
Au-delà des écoliers confrontés à une telle vision, ce sont les habitants, les touristes dont ceux qui vont participer aux jeux olympiques qui vont découvrir ce pitoyable envers du décor de notre capitale. Ajouté à ce que nous avons déjà signalé dans nos articles traitant de la malpropreté récurrente, notre constat sur ce sujet est que nous allons toujours de surprise en surprise.
Que diable vouloir assainir la Seine ou réduire la pollution atmosphérique, développer la fête et ses terrasses saisonnières quand on laisse de tels ilots de saleté, quand on voit batifoler les rats, tous deux vecteurs de maladies néfastes pour la santé publique.
La propreté est un enjeu majeur dans une ville de la taille de Paris. Il est regrettable que nos édiles n’aient jamais vraiment pris en main le sujet, ce qui est fort regrettable !
