Des ouvriers sont intervenus en décembre dernier pour ragréer l’entourage en ciment d’une grille d’accès (égouts, EDF, câbles divers ?) se trouvant sur le trottoir. Cette grille ne rentrait plus bien dans son logement et devenait dangereuse pour les piétons qui pouvaient buter dessus et tomber. Ces travaux ont eu lieu au 48, rue Beaubourg où les difficultés d’accès à l’immeuble sont devenues importantes puisqu’une station Vélib’’, une aire de stationnement de deux roues et une piste cyclable ont été installées le long du trottoir juste devant, rendant quasiment impossible le stationnement tant pour les occupants de l’immeuble que pour des intervenants extérieurs. Or une partie de cet espace donne aussi accès au passage pompiers. Ce qui est indiqué par un panneau de signalisation. Des potelets en fer dont deux amovibles sont d’ailleurs posés à cet endroit pour en protéger l’accès.
Lors des travaux cités plus haut les ouvriers ont voulu stationner leur camion sur l’aire qui se trouve entre la grille d’entrée de l’immeuble et le bord du trottoir. Ils n’ont pas hésité pour ce faire à scier purement et simplement un des potelets scellés, ce qui n’était pas utile puisque deux potelets voisins étaient amovibles ? La base du potelet scié subsiste néanmoins sur une hauteur d’une dizaine de centimètres créant un obstacle dangereux pour les piétons. Le jour même du constat nous avons alerté par mail l’adjointe de Paris Centre « en charge de la propreté, de l’espace public, des commerces et de l’artisanat de proximité, de la vitalité économique et du tourisme » qui a répondu saisir les services compétents afin de faire procéder au remplacement du potelet scié. Nous étions en décembre 2024. Depuis lors, c’est-à-dire depuis 4 mois et malgré plusieurs relances, il ne s’est rien passé, sinon que des piétons sont tombés ou ont butté en se faisant mal,se sont et que le passage pompiers s’est transformé en aire de stationnement sauvage (notamment le soir mais aussi dans la journée) sans qu’aucune verbalisation n’ait été faite malgré des appels répétés à l’adresse de la police municipale!
Cette lourdeur endémique de la mairie pour agir sur ce type de demande est devenue insupportable ! Alors que la Maire de Paris, lors de la dernière campagne municipale, insistait pour donner plus de pouvoirs aux mairies d’arrondissement, cet exemple montre que cette annonce n’était que du vent. Quand il s’agit de communiquer la diligence est de mise. Mais lorsqu’il s’agit d’actions à mener au quotidien pour faciliter la vie des habitants (qui accessoirement paient des impôts et des taxes) il n’y a plus personne ! C’est déroutant, déconcertant, affligeant et inadmissible. Y a t’il un si grand nombre d’échelons hiérarchiques au sein de la mairie pour en arriver à ce point de lenteur et d’ « inopérabilité ». Est-ce un problème de sous-traitant? Un problème financier? Du laisser-aller? Une question d’autorité, de management des équipes en charge de tels travaux? Le résultat est qu’il a fallu 4 mois pour faire du sur place alors que le passage pompiers pour accéder aux immeubles situés à cette adresse ainsi qu’au n° 44 est très souvent occupé par des véhicules en stationnement qui n’ont rien à y faire. Il faut espérer qu’il n’y ait pas d’incendie car l’action des soldats du feu serait ralentie. Quant à la base du potelet restée scellée dans le trottoir, elle est une source d’accident pour les piétons. La mairie pourrait être poursuivie en responsabilité en justice.
Ce cas est symptomatique du peu d’importance apportée aux demandes visant le quotidien des Parisiens. La malpropreté (les dépôts sauvages d’ordures endémiques pourtant connus, les multiples épanchements d’urine, les tags sur les rideaux métalliques…) contre laquelle nous nous battons régulièrement depuis des années en est une autre illustration criante. Lourdeur, inefficacité, négligence, inertie, manque d’autorité et désinvolture semblent guider ceux à qui il est pourtant demandé d’agir et ont été élus pour cela.