Songe d’une nuit d’été au théâtre de la Ville, la critique est dithyrambique !

En partenariat avec France-Inter Emmanuel Demarcy-Mota a mis en scène « Le songe d’une nuit d’été » de William Shakespeare. où « il déploie une gamme de désirs ardents et de sortilèges nocturnes et offre une ode aux pouvoirs de l’imaginaire et de l’amour face aux rigueurs du monde. » L’intrigue se déroule en Grèce à Athènes. Le metteur en scène restitue avec beaucoup de vérité ce grand classique.  » Les comédiens (*), entre le réel et l’illusoire, nous transportent dans un monde où tout est possible, où les miracles surgissent au détour d’un songe. »

Rappelons ainsi que l’indique la fiche pédagogique de la Comédie Française sur cette œuvre « Thésée s’apprête à célébrer ses noces avec Hippolyta, la reine des Amazones. Dans la forêt avoisinante, Obéron, roi des fées, se dispute avec Titania, sa femme, au sujet de leurs nombreuses conquêtes passées et présentes. Ajoutons deux couples d’amoureux contrariés – Hermia, qui est amoureuse de Lysandre mais promise à Démétrius, lequel est aimé d’Héléna – et des artisans partis répéter une tragédie pour les noces de leur roi, sous la baguette du truculent Bottom. Tout ce petit monde finit par se retrouver dans la forêt, où les sortilèges d’Obéron, aidé par le lutin Puck, vont semer la confusion au cours d’une nuit dont personne ne saura vraiment si elle est un rêve, un jeu ou un fantasme. Un songe ?

Au-delà des intrigues amoureuses, Le Songe d’une nuit d’été est une invitation à explorer les profondeurs du subconscient, à s’aventurer dans les recoins les plus secrets de notre imagination. « Apparitions, disparitions. Forêt mouvante ombrée de nuées fantomatiques. Dans un jeu de lumières virtuoses et raffinées, la mise en, scène invite à la rêverie. » Pour le Bristish Council qui a consacré un récent article sur la pièce « Les comédiens, tels des funambules sur la corde fragile entre le réel et l’illusoire, nous transportent dans un monde où tout est possible, où les miracles surgissent au détour d’un songe. » 

Pour reprendre les propos de Waheb Lekhal dans Culture First du 28 janvier, nous concluons qu’il faut absolument voir cette pièce car « Shakespeare est l’un des plus fins sondeurs de l’âme humaine qu’il décrypte dans des tensions autour de thèmes récurrents : difficultés de l’amour, ordre et chaos, vérité et mensonge, loyauté et trahison, l’ambition du pouvoir, la folie et la mort, les forces magiques ou surnaturelles. Au-delà des intrigues amoureuses, Le Songe d’une nuit d’été est une invitation à explorer les profondeurs de l’inconscient, à s’aventurer dans les recoins les plus secrets de notre imagination. Dans cette œuvre, Emmanuel Demarcy-Mota et sa troupe insufflent une nouvelle vie, révélant toute la richesse et la modernité de ce classique »

Le Théâtre de la ville reprend ainsi des couleurs dignes de son glorieux passé. 

 

2, place du Châtelet. Jusqu’au 10 février 2024

(*) Les membres de la troupe du Théâtre de la Ville sont Élodie Bouchez, Sabrina Ouazani, Jauris Casanova, Jackee Toto, Valérie Dashwood, Philippe Demarle, Edouard Eftimakis, Ilona Astoul, Mélissa Polonie, Gérald Maillet, Sandra Faure, Gaëlle Guillou, Ludovic Parfait Goma, Stéphane Krähenbühl, Marie-France Alvarez

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