Le défi touristique de la France

Reprise par les médias, la déclaration récente de la ministre déléguée au tourisme a de quoi inquiéter les Parisiens. En effet elle souhaite capitaliser sur les jeux olympiques et muscler le tourisme. Rappelant que la France est restée l’an passé la première destination touristique dans le monde, il faut selon cette dernière, que les touristes rapportent davantage. Notre pays a accueilli l’an passé plus de 100 millions de visiteurs étrangers (+ 12% en un an), essentiellement en provenance d’Europe du Nord (Belgique, Royaume-Uni, Allemagne et Suisse) et des Etats-Unis. Ils ont dépensé 71 milliards d’€ en 2024 mais l’Espagne et les Etats-Unis font en effet mieux sur ce plan. Le panier moyen du touriste est en effet plus élevé.
Supprimé ! La compétition touristique (y compris pour le tourisme nocturne) ne faiblit donc pas. Au grand dam de ceux qui voudraient plus de régulation en la matière et doivent subir les nuisances liées à ces afflux de visiteurs, nonobstant tous les avantages énumérés par nos élus, nos gouvernants, les professionnels et salariés qui bénéficient et vivent de cette manne. Sont déjà attendus pour 2025 le retour du tourisme d’affaire qui avait été en retrait du fait des JO, celui des Chinois, mais aussi des Japonais car ils dépensent bien plus que les autres touristes (+ 60 et + 30% respectivement). L’effet réouverture de Notre-Dame devrait constituer, selon les professionnels et les autorités, un fort dopant cette année. Les arrivées aériennes du 1er trimestre sont estimées à +10% (l’aéroport de Roissy est en 3e position en Europe pour son trafic en 2024 après Heathrow et Istanbul), mais nos politiques voudraient encore plus et surtout que les séjours soient plus longs.
Supprimé !E est déjà attendu pour 2025 le retour du tourisme d’affaires qui avait été en retrait du fait des JO, celui des Chinois, mais aussi des Japonais car ils dépensent bien plus que les autres touristes (+ 60 et + 30% respectivement). L’effet réouverture de Notre-Dame devrait constituer selon les professionnels et les autorités un fort dopant cette année. Les arrivées aériennes du 1er trimestre sont estimées à +10% mais nos politiques voudraient encore plus (l’aéroport de Roissy Charles de Gaulle est en effet le 3e aéroport européen pour sa fréquentation après Heathrow et Istanbul) et surtout que les séjours soient plus longs. </span>
Supprimé ! Pour ce faire la ministre ne cache pas son objectif d' »améliorer l’offre hôtelière » car après une régulation plus encadrée des locations saisonnières (dixit) il faut aussi encourager la rénovation des hôtels dont la parc est qualifié de vieillissant.  Elle estime aussi que le développement du tourisme durable devrait s’avérer être un bon accélérateur. Par tourisme durable il faut entendre « sobriété hydrique des bâtiments, tri de déchets …et répartir durablement les flux dans l’espace et dans le temps« .
Supprimé ! Le tourisme c’est selon les données officielles, 7,5% du PIB de la France et un solde positif de 15 milliards d’€ dans les échanges avec l’étranger. Il est toujours possible de faire mieux au sens évoqué par la ministre, mais lorsque les touristes inondent les rues les habitants ne s’accommodent guère des effets « indésirables » provoqués. Malheureusement les recettes générées dans un contexte financier quasi exsangue que nous connaissons et vivons avec la remontée du chômage, la baisse de pouvoir d’achat… ne sont pas de nature à endiguer, bien au contraire, le sur tourisme auquel Paris et d’autres lieux en France et à l’étranger sont confrontés. D’ailleurs les décideurs se gardent bien d’évoquer ce phénomène qui devrait donc encore s’amplifier sauf à mettre en avant les nouvelles possibilités qui vont s’offrir grâce à l’intelligence artificielle, par exemple en matière de régulation des flux sur certains sites. mais il est encore trop tôt pour en voir les effets potentiels.

 

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