Des pièces des théâtres à ne pas manquer 

Alors qu’une nouvelle canicule est annoncée, pourquoi ne pas se « délasser culturellement » en profitant de pièces de théâtre encore à l’affiche dans les théâtres du centre de Paris  et pour lesquelles la critique est bonne ?

Nous vous proposons 3 d’entre elles dans les salles du centre de Paris.

Edmond, la pièce d’Alexis Michalik qui regroupe 12 comédiens au théâtre du Palais Royal jusqu’au 29 septembre, a reçu un bel accueil

« Paris, 1887. Edmond Rostand est dans l’embarras. Lui qui n’a rien écrit depuis deux ans et doit se remettre au travail pour nourrir sa famille a promis une nouvelle pièce épique et en vers à l’acteur star de l’époque, Constant Coquelin ainsi qu’à ses envahissants producteurs corses. Problème, les pages restent blanches sous le titre : « Cyrano de Bergerac ». Comment va-t-il réussir à relever le défi et à produire ce qui reste pour beaucoup comme la plus grande œuvre du théâtre français ? »

 

L’hôtel du Livre échange est donné à la salle Richelieu de la Comédie Française jusqu’au 25 juillet. Il ne reste plus que quelques jours, cette comédie est jouée avec brio par la troupe du Français emmenée par Isabelle Nanty.

« Sécurité et discrétion ! Hôtel du Libre-échange, 220, rue de Provence ! Recommandé aux gens mariés… ensemble ou séparément ! » Lorsque Madame Pinglet, outrée par cette annonce publicitaire, la lit à son mari – qui vient d’y donner rendez-vous à l’épouse de son voisin et associé Monsieur Paillardin – ni l’un, ni l’autre n’imaginent encore que tous s’y retrouveront inopinément la nuit suivante. Enchaînant pas moins de 279 entrées et sorties, Georges Feydeau et Maurice Desvallières signent ici un succès, triomphal dès la première représentation en 1894. »

La vie de Galilée de Berthold Brecht mis en scène par Eric Ruf à la Comédie Française jusqu’au 21 juillet puis repris à partir du 30 septembre.

« … De Padoue à Venise, le mathématicien ébranle des certitudes en affrontant la puissance d’une Eglise qui souhaite maintenir son pouvoir absolu dans les « sphères de cristal » où Ptolémée a jusque-là enfermé le monde. Si les découvertes de Galilée sur l’astronomie et la physique passionnent le peuple, le savant les abjurera sous la menace de la torture. L’Inquisition aura eu raison de lui, non de sa science.

De cette pièce que l’on a pu dire prophétique – Brecht en débute la rédaction en exil au Danemark en 1938 et la finalise en 1955 –, Antoine Vitez relève la complexité du personnage de Galilée : « Je n’ai besoin ni de le sauver ni de ne pas le sauver, je n’ai besoin, moi, que de le traiter ». 

 

 

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