La Dame Blanche n’a pris aucune ride depuis 195 ans !

Sous la direction musicale de Julien Leroy et avec une mise en scène de Pauline Bureau, l’orchestre National de France et le chœur « Les éléments », l’Opéra-comique a mis à l’affiche jusqu’au 02 mars « La Dame Blanche » (déjà produite en 1997). Ce second opéra-comique de Boieldieu (1775-1834) composé sur un livret d’Eugène Scribe inspiré par Walter Scott a été créé au même endroit en 1825. Conquis par cette œuvre, Rossini déclara à son auteur : « Vous avez accompli un tour de force, êtes resté spirituel et vrai, animé et dramatique ».

Il est vrai que le sujet de cette pièce, dont l’intrigue compliquée se déroule en Ecosse au XVIIIe siècle, n’est pas enthousiasmante, entre un château hanté par un fantôme, une orpheline, un soldat amnésique, un juge corrompu et un intendant cupide. Mais la très belle partition de Boieldieu est pour tous les spécialistes un modèle du genre.

Malgré sa célébrité Boieldieu mourut ruiné, malade et perdit notamment l’usage de la parole ?

Pourtant la Dame Blanche fut le 1er opéra-comique qui dépassa les 1 000 représentations ! Sa renommée mondiale inspira Donizetti, Bellini, Bizet et même Wagner. Hergé s’en inspira aussi lorsqu’il écrivit « Le Trésor de Rackham le Rouge ». C’est grâce à cette œuvre que la place de l’Opéra-comique devint la place Boieldieu.

La distribution est aujourd’hui servie par l’excellente prestation du ténor Philippe Talbot, de la soprano Elsa Benoît, de Jérôme Boutilleir, de Sophie Marin-Degor et de Yann Beuron.

A voir absolument

Opéra-Comique , Place Boieldieu (2e), à partir de 20h00

 

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