Le pavillon de l’Arsenal annonce de mars à fin mai une exposition sur « Le béton à Paris – Histoire d’un matériau ».
Après avoir cité le fer, la brique, le bois et le verre, en introduction de l’exposition, le béton est présenté comme le cinquième famille de matériaux. Vieux d’un siècle le béton armé, au regard du béton contraint qui n’a que 50 ans, est intéressant à plus d’un titre notamment sa résistance qui dépend de sa composition (argile, sable, calcaire, eau…) et du dosage pratiqué. Selon les commentaires annonçant cette manifestation, « il est le matériau de tous les possibles et de toutes les formes. ». C’est à lui que depuis les années 20 on doit de pouvoir « libérer la répartition des pièces de la contrainte des murs porteurs.», de construire des façades vitrées et de le mouler selon la forme souhaitée. La crise de 29 lui a permis de se développer du fait des contraintes économiques qui ont pesé sur la construction et la nécessité de baisser le coût.
Néanmoins le béton a souvent une image négative, résultat de la multiplication des bâtiments d’habitation sans âme élevés pour faire face aux immenses besoins qui ont suivi la seconde guerre mondiale. Puis peu a peu des nouveaux architectes, conscients de ce désengagement, et des cimentiers imaginatifs proposant des nouvelles compositions lui ont donné ses lettres de noblesse (béton poli, béton ciré, béton fibré, béton projeté, béton lavé…). Devenu un incontournable de la construction avec des innovations continuelles, le béton est le matériau du XXIème siècle par excellence (photo en légende d’une réhabilitation en cours d’un immeuble en béton 27 rue des Jeûneurs 2e) et il évolue sans cesse,
Visites du mardi au dimanche 11h00 -19h00 (à partir de mars)
21, boulevard Morland (4e)