Sous le titre « Grandes manœuvres en perspective dans la « géographie policière » parisienne. Pour accompagner la fusion des arrondissements de l’hypercentre, 4 commissariats seront regroupés dans le IIIe », le journal Le Parisien, dans un article du 07 février, semble révéler ce qui était pourtant devenu depuis un certain temps le secret de polichinelle.
Voilà des années en effet, avant même de lancer le dossier du regroupement des arrondissements, que la préfecture souhaitait « préempter » les locaux du 14 rue Pérée dans le 3e, le long du Square du Temple, à quelques pas de la future mairie du nouvel arrondissement central. Ces bâtiments en brique datant de 1925 qui ont belle allure et actuellement déserts abritaient des services de la Direction Générale des Finances Publiques, notamment le Service de la Garantie car le quartier concentrait un nombre élevé d’artisans, joailliers, sertisseurs travaillant les métaux précieux. Les personnels qui y travaillaient se sont battus pour y rester. Ils ont occupé les lieux au début de cette décennie lorsque leur départ a été annoncé et qu’il était question d’une éventuelle vente des locaux. Cette administration a finalement été transférée rue Yves Toudic (10e) où se trouvent des services des douanes. Il est bon aussi de rappeler la rumeur insistante courant alors selon laquelle, la mairie du 3e souhaitait que cet immeuble appartenant à l’Etat soit dévolu à la Ville de Paris, afin d’y installer des logements sociaux et des lieux d’accueil pour la petite enfance.
Regrouper les commissariats des arrondissements du Centre sur un même site est une opération longue à réaliser car des travaux importants seront nécessaires. L’installation effective des policiers ne se ferait qu’ en 2022 ? Dès lors et toujours d’après Le Parisien, il semblerait que des fusions soient engagées avant cette date afin de libérer des locaux loués arrivant en fin de bail. Ce serait en particulier le cas du commissariat du 2e arrondissement dont les activités rejoindraient les autres commissariats. Mais toutes ces informations sont encore prématurées et méritent confirmation ultérieure.
Nous pouvons simplement souhaiter fortement que les habitants concernés par ces « mouvements » qui se dessinent puissent accéder facilement aux services assurés par la police et que les moyens soient trouvés pour ne pas alourdir leur temps de trajet.