Le musée Cognacq-Jay nous fait découvrir jusqu’au 28 septembre « une collection exceptionnelle de petits objets précieux et sophistiqués, en or, enrichis de pierres dures ou de pierres précieuses, couverts de nacre, de porcelaine ou d’émaux translucides, parfois ornés de miniatures. » Des objets raffinés à la mode, lancés d’abord en France au siècle des Lumières qui connurent un grand engouement en Europe. Des » œuvres d’art qui cristallisent la virtuosité, l’élégance et la créativité et la centralité de Paris… »
« Luxe de poche » a pour ambition de nous conduire à découvrir ces riches objets de la vie quotidienne tant en matière d’histoire de l’art, d’histoire de la mode, d’histoire des techniques, d’histoire culturelle que d’anthropologie.
Les objets faisant partie des collections du musée sont complétés de prêts du Louvre, du musée des Arts décoratifs de Paris, du Château de Versailles, du Palais Galliera, des Collections royales anglaises et du Victoria and Albert Museum de Londres, soit au total 260 pièces, des XVIIIe et XIXe siècles, présentées au public. La plupart des objets sont en or, enrichis de pierres dures et de pierres précieuses, de nacre, de porcelaine, d’émaux et de miniatures. Ils étaient destinés aux poches des vestes et des pantalons des hommes et accrochées à la ceinture des femmes. Ils permettaient aussi aux porteurs de briller dans les salons.
Le boîte illustrant l’article a été réalisée vers 1780 par l’artiste Johann-Christian Neuber (1736-1808) dont la réalisation maîtresse est la fameuse table de Teschen réalisée pour le baron de Breteuil qui figure depuis 2015 dans les collections du Louvre (*). Elle fait partie de ces curiosités, au même titre qu’un vaporisateur à parfum à l’aspect de pistolet ou cet étui à cire en forme d’ asperge en porcelaine, ou un drageoir représentant un dromadaire en agate sculptée.
A voir absolument.
(*) Les 4 tabatières réalisées par cet artiste sont réunies pour la première fois depuis 200 ans dans cette exposition.
8 rue Elzévir (ex 3e) de 10h00 à 1h00 sauf le lundi. Jusqu’au 28 septembre 2024
Source : Sites du musée Cognacq-Jay et Sortir à Paris.
