Les tags envahissent notre environnement, une véritable gangrène

Alors que toute le France, le monde entier se sont indignés des tags laissés par les vandales sur  l’Arc de Triomphe à Paris, il est important de rappeler combien cette pratique de souillure continuelle  des bâtiments, monuments, murs, façades, vitrines, portes, mobilier urbain, arbres, véhicules, rames de train, de métro… et autres supports utilisés sans limite, abîme les rues et le paysage ajoutant une impression de saleté et de mauvais entretien.  Qui n’a jamais ressenti du dégoût en arrivant dans une gare par le train ou dans les tunnels du métro, tous les murs de chaque côté des voies sont couverts d’inscriptions horribles qui choquent et agressent. Sur les murs de soutènement le long des routes et sur les piles des ponts, c’est exactement la même chose.

Quel est le but finalement recherché par ceux qui agissent de la sorte ? Un ancien Président de la République qui avait vu fleurir cette pratique sous son « règne »  n’avait pas hésité à affirmer qu’il s’agissait d’une forme d’art et qu’il fallait laisser ceux qui le pratiquaient s’exprimer!! Une pure démagogie car excepté quelques rares artistes qui s’adonnent à ce mode d’expression avec un certain  bonheur, combien trouvent par ce biais le moyen de se défouler gratuitement, d' »amocher » ce qu’ils rejettent ou jalousent,  N’était-ce pas le cas sur l’Arc de Triomphe ?

Pour leurs auteurs, annihiler le beau signifie la mise à la trappe des règles qui régissent toute société, mais aussi du passé  et des symboles forts qui ont jalonné notre histoire. ils n’ont que faire des lois et règlements en souillant les bâtiments souvent historiques. Le centre de Paris est malheureusement parmi les lieux souvent visés et cette mutilation s’ajoute à celle de l’affichage sauvage tout aussi scandaleux. Les sous-traitants de la ville qui procèdent à leur enlèvement sont assez efficaces mais le travail est coûteux (à la charge des parisiens ) et sans fin, tel une maladie pour laquelle il n’existe pas de remède miracle,

Dans certaines villes des Etat-Unis les tagueurs pris en flagrant délit son condamnés à des peines sévères avec des amendes élevées et ils doivent participer à l’effacement de leurs dégâts. Les entreprises qui produisent les bombes de peinture incriminées ont elles aussi des ennuis avec la justice.  En France des plaintes sont parfois déposées par la RATP ou la SNCF par exemple.  Dans certaines villes des murs son spécialement dédiés aux tagueurs. Il n’empêche que les expositions, les manifestations organisées de temps à autre autour des tags en font plus la promotion qu’elles ne servent à leur prévention.

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