Les trottinettes, déjà le trop plein !

N’hésitant pas à parler d’overdose, Le Parisien daté du 08 mars souligne le « risque d‘asphyxie de pistes cyclables » lorsqu’il évoque l’arrivée, avec 800 trottinettes électriques, d’un nouvel opérateur à Paris dénommé Hive.  Selon le quotidien qui rapporte dans son article des propos du vice-président de la Fédération des professionnels de la micro-mobilité (FP2M), autant d’opérateurs à Paris ne peut perdurer longtemps. Qu’il s’agisse de Bird, Tier, Voi, Flash, Wind ou Bolt et de ceux annoncés prochainement We Trott’, Dott ou Scoot, presque toutes sont américaines ou chinoises.  La Ville sera bientôt sillonnée de patinettes provenant de 11 entreprises différentes. Cela fait vraiment beaucoup ! Selon le vice-président de la FP2M, un conducteur de trottinette parcourrait 4 km quand un automobiliste en parcourrait 3. Il est aussi spécifié dans cette interview que la typologie de Paris serait « idéale » pour se déplacer avec ces 2 roues qui rappellent nous jeux d’enfances. Les Français présenteraient même des dispositions pour tester les nouveaux matériels pour se déplacer.

La plupart des deux roues privées ou louées se déplacent à 25km/h. Les derniers à louer arrivés sont d’utilisation de plus en plus simples mais des formations sont proposées, il faut effectivement savoir tourner et s’arrêter !! Elles sont équipées, ajoute le quotidien, comme les bicyclettes (sonnette, larges roues, lumières…).

Nous ne le martèlerons jamais assez, tous ces engins encombrent l’espace public et d’une certaine façon leurs conducteurs le confisquent aux piétons. Les kilomètres de construction de pistes cyclables aménagées et coûteuses et peu utilisées, le stationnement anarchique sur les trottoirs ou devant les portes d’immeubles comme dans les halls de gares etc…, les déplacements sur les trottoirs, dans les couloirs de métro, les fréquents slaloms entre les piétons, les retards provoqués aux bus et aux taxis sont sources de nuisances.

La guerre des prix entre opérateurs, le manque de fermeté de la mairie qui, en encourageant ce mode de déplacement, se trouve dépassée par le trop plein qui en  résulte et se retranche derrière la future loi sur les mobilités (une licence pourrait être exigée) qui ne sera pas votée avant l’été.  En attendant, elle essaie de calmer le jeu en annonçant, ainsi qu’elle a l’habitude pour faire face à des situations délicates, la prochaine signature d’une charte de bonne conduite avec les opérateurs dont on connait à l’avance le résultat. Il serait intéressant de connaitre la situation et la réglementation appliquée dans les autres villes françaises ou étrangères envahies par ces machines dont les profits estimés doivent être bien juteux compte tenu du nombre de protagonistes qui se jettent sur ce marché. Même la plateforme Uber se lance dans ce

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *