Sécurité : Police nationale, police municipale, GPIS… qui fait quoi à Paris ?

La sénatrice et conseillère de Paris élue du 17e, Catherine Dumas, a fait paraître dans la lettre périodique qu’elle publie, un article explicatif sur la répartition des compétences entre la police nationale et la police municipale à Paris. Nous avons pensé que ces informations utiles vous intéresseraient. Comme vous le savez cette organisation n’est pas efficiente tant que les effectifs annoncés par la Maire ne seront pas à l’étiage. Pour le moment l’action de la police municipale est assez peu visible. 

« Une convention a été signée entre les différents acteurs de la sécurité à Paris. Vous trouverez ci-dessous un récapitulatif de la répartition des compétences entre ces trois acteurs : 

POLICE MUNICIPALE La création de la police municipale permet de fusionner plusieurs statuts qui composaient les divisions de la DPSP (Direction de la Prévention, de la sécurité et de la protection), comme les ISVP (inspecteurs de la ville de Paris) en charge de la lutte contre les incivilités et les ASP (agents de surveillance de Paris) en charge de la régulation du stationnement et des déplacements à Paris.

Désormais, au fur et à mesure de leur formation et de leur assermentation, tous les policiers municipaux détiendront ces compétences auparavant dissociées :

  • Tranquilliser les quartiers, les équipements sensibles et les grands événements festifs, culturels ou locaux (brocantes…) et manifestations par leur seule présence ;

  • Lutter contre toutes les formes d’incivilités du quotidien (dépôts sauvages, épanchements d’urine, jets de mégot, nuisances sonores, étalages-terrasses, règlement des espaces verts, vandalisme, tags, etc.), incivilités comme le bruit dans les rues et dans les espaces verts causé par des passants, des véhicules, etc.

  • Protéger et surveiller les bâtiments et espaces verts municipaux, les fermer en urgence lors d’intempéries, effectuer une veille résidentielle nocturne et une veille sur les équipements municipaux, sécuriser les territoires municipaux à forte fréquentation touristique ;

  • Assurer la protection routière (contrôle du stationnement gênant, respect des voies de bus, des pistes cyclables, des couloirs vélos, etc.), préserver la sécurité des piétons (refus de priorité, trottinettes électriques, etc.) ;

  • Faire respecter les normes antipollution (vignettes Crit’air), le partage de l’espace public (trottoirs, règlementation des étalages et terrasses, espaces verts, piétonisation, Paris Respire, etc.) ;

  • Assister les publics vulnérables et fragilisés, personnes âgées ou en situation de handicap, mettre à l’abri les personnes sans domicile, trouver des foyers pour les migrants et les mineurs non accompagnés, prévenir les rixes..

En aucune manière la Police municipale n’a la possibilité de procéder à des contrôles d’identité, de faire des opérations sur les stupéfiants, de participer aux opérations de maintiens de l’ordre. POLICE NATIONALE

  • La sécurité des personnes, des biens (cambriolages…) et des installations est assurée à titre préventif et répressif au quotidien par une présence sur la voie publique.

  • La prise en charge des victimes et du public au sein du commissariat. Il est possible de déposer une pré-plainte en ligne (https://www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr/) pour certains faits afin de limiter l’engorgement du commissariat.

  • Les interventions de police-secours pour tous faits délictueux (agressions, vols…), surveillance de la voie publique par des équipages polyvalents ou brigades spécialisées (BAC, canine, VTT).

  • Le contrôle des établissements de type restaurant afin de faire respecter les réglementations en matière de sécurité, de nuisances sonores mais aussi en partenariat avec les autres services de l’État les réglementations fiscales ou de salubrité publique.

GPIS, Groupement Parisien Inter-bailleurs de Surveillance.  Les principaux bailleurs sociaux parisiens, avec le concours de la Ville de Paris, ont conçu un modèle de prise en compte et de traitement des incivilités en temps réel, en créant en 2004 un groupement d’intérêt économique : le Groupement Parisien Inter-bailleurs de Surveillance (GIE-GPIS). Ce dispositif, gratuit pour les locataires, intervient en dehors des heures de travail des personnels de proximité des bailleurs (Gardiens). Il intervient dans un parc social de plus de 150.000 logements de 16h30 à 4h30 du matin. Il est joignable au 01 58 60 20 28 par tous les locataires du parc social.

  • Maintenir l’autorité des bailleurs sur leur patrimoine en fin de journée et la nuit, en faisant respecter le règlement intérieur.

  • Assurer la tranquillité résidentielle et renforcer la sécurité des locataires.

  • Prévenir la délinquance et tous types de nuisances, notamment les occupations illicites des espaces communs.

  • Opérer une veille technique et relever les anomalies, détériorations et dégradations.

  • Informer quotidiennement les bailleurs et les partenaires institutionnels des faits relevant de la prévention de la délinquance. »

3 commentaires

  1. Suite au reportage vu TMC , très bien. excite t-il dans le département Seine Saint Denis ( exemple BAGNOLET )
    Ca devient de plus en plus difficile sur certains quartiers ont auraient besoin de ce service. Journées et soirées très difficile.

  2. merci de me répondre sur le service si il excite sur Bagnolet. Plusieurs locataires sont désespérés par le bruit jour et nuit et autres incivilités .

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