Une nouvelle technique pour venir à bout des rats

Les élections et le Covid 19 ont occulté certains sujets pourtant prégnants à Paris comme l’invasion des rats. Celui-ci est revenu sur le devant de l’actualité à la suite d’articles de presse qui ont relaté l’intervention de brigades d’habitants dont le but est de juguler la prolifération des rats. Ceux-ci comme la propreté étant la première préoccupation des Parisiens, devant la sécurité et la lutte contre la pollution (sondage Ifop-Fiducial du 08 juin 2020)
Habitués à la présence humaine, les rongeurs sont visibles dans les espaces verts et dans les rues même en plein jour… Les spécialistes estiment qu’il existe  environ 6 millions de arts dans al capitale, soit entre 1,5 et 2 rats par habitant. Moins nourris (beaucoup de poubelles étant restées longtemps vides) durant le confinement, leur reproduction s’est ralentie, mais il est admis que le seuil critique est dépassé.  Ce qui signifie  qu’au taux actuel de rongeurs constaté,  les affaissements de chaussées et de trottoirs sont possibles et le grignotage des câbles l’est tout autant. Dans certains lieux la densité des rats est telle que l’odeur de leur urine empeste tout un secteur.
L’expérience tentée par l’ICF Habitat  la Sablière, un bailleur social qui gère des immeubles appartenant à la SNCF dans le XVIIe arrondissement, est intéressante. Des habitants du quartier ont créé, en relation avec la mairie d’arrondissement, une brigade de lutte contre les rats.  Les piégeurs utilisent de la glace carbonique  à – 43°C.  Les glaçons de forme cylindrique   sont introduits dans les terriers. Le trou rebouché le gaz s’échappe et asphyxie l’animal.   Cette technique vient des Etats-Unis et eele est neutre pour l’environnement.
Ce traitement qui a aussi été expérimenté par les équipes spécialisées de la Mairie de Paris et d’autres villes (Neuilly/Seine par exemple) doit se combiner avec d’autres actions. Tout d’abord il est indispensable que parallèlement les rats ne soient pas nourris par manque de vigilance ou négligence, par les détritus laissés à terre.  Des postes « d’appâtage » doivent être installés dans les espaces verts où un signalement de rat a eu lieu. Le suivi régulier du réseau d’assainissement, le suivi  préventif des lieux d’installation des rongeurs sont nécessaires, ainsi que le relevage des pièges. Quant aux nouveaux modèles de poubelles disposés sur l’espace public, il nous a été indiqué qu’ils étaient anti rats.
Avec la reprise du tourisme et d’une activité normale nous restons vigilants sur ce dossier dont il semble bien difficile et bien long de venir à bout… Souhaitons que la glace carbonique soit enfin l’accélérateur de leur éradication

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