Voilà bientôt 77 ans, le 25 août 1944, Paris était libéré du joug fasciste allemand. La photo illustrant cet article due à Pierre Jahane faisant partie de la collection Roger Violet montre une foule en liesse devant l’Hôtel de ville on aperçoit aussi le BHV. Les Allemands viennent juste de signer leur reddition.
Il faut rappeler, en raison du débarquement réussi en Normandie, que les Parisiens savaient leur libération proche et ils ont voulu y participer. Selon Sylvie Zaidman, directrice du musée de la Libération de Paris, « un climat d’attente et d’action se crée. D’abord les grèves : celle des cheminots, des ambulanciers, des exploitants du métro. Puis avec la déclaration du mouvement de résistance des Forces françaises de l’intérieur (FFI) … des Parisiens décident d’ériger des barrières, des barricades et de prendre un fusil… pour essayer de participer à leur propre libération. » 650 barricades ont ainsi été dressées afin de gêner la circulation des Allemands qui disposaient de 20 chars. Autant dire que Paris vit alors dans l’effervescence.
Malgré la liesse générale, après la capitulation, les Parisiens et la banlieue proche (Saint-Ouen, Ivry, Saint-Denis et Vitry) subiront dans la nuit du 26 au 27 août un bombardement vengeur qui fit, selon les sources, entre 200 et 374 morts, 900 et 1500 blessés. Une sorte d’action mortifère ultime de la part de certains militaires allemands qui n’acceptaient pas leur défaite. L’hôpital Bichât subit d’importants dégâts ainsi que plusieurs endroits de la capitale, en particulier au centre de Paris au carrefour des rues Vieille du Temple et des Francs Bourgeois où plusieurs immeubles furent éventrés faisant 21 morts. Les bâtiments durent être reconstruits, notamment l’Hôtel d’Hérouet et sa tour qui a été rebâtie à l’identique. Les immeubles concernés sont facilement reconnaissables encore aujourd’hui étant plus récents par rapport aux autres.
Il faut rappeler, en raison du débarquement réussi en Normandie, que les Parisiens savaient leur libération proche et ils ont voulu y participer. Selon Sylvie Zaidman, directrice du musée de la Libération de Paris, « un climat d’attente et d’action se crée. D’abord les grèves : celle des cheminots, des ambulanciers, des exploitants du métro. Puis avec la déclaration du mouvement de résistance des Forces françaises de l’intérieur (FFI) … des Parisiens décident d’ériger des barrières, des barricades et de prendre un fusil… pour essayer de participer à leur propre libération. » 650 barricades ont ainsi été dressées afin de gêner la circulation des Allemands qui disposaient de 20 chars. Autant dire que Paris vit alors dans l’effervescence.
Malgré la liesse générale, après la capitulation, les Parisiens et la banlieue proche (Saint-Ouen, Ivry, Saint-Denis et Vitry) subiront dans la nuit du 26 au 27 août un bombardement vengeur qui fit, selon les sources, entre 200 et 374 morts, 900 et 1500 blessés. Une sorte d’action mortifère ultime de la part de certains militaires allemands qui n’acceptaient pas leur défaite. L’hôpital Bichât subit d’importants dégâts ainsi que plusieurs endroits de la capitale, en particulier au centre de Paris au carrefour des rues Vieille du Temple et des Francs Bourgeois où plusieurs immeubles furent éventrés faisant 21 morts. Les bâtiments durent être reconstruits, notamment l’Hôtel d’Hérouet et sa tour qui a été rebâtie à l’identique. Les immeubles concernés sont facilement reconnaissables encore aujourd’hui étant plus récents par rapport aux autres.
C’est le 26 août à l’Hôtel de ville que le général de Gaulle a prononcé son fameux discours « Paris outragé, Paris brisé, Paris martyrisé, mais Paris libéré ! ». Impressionné par l’importance de la foule venue le rencontrer, on prête au général cette exclamation : « C’est la mer ! ».
La libération de Paris, outre le bombardement cité plus haut, a occasionné du côté des résistants la mort de 1 000 personnes (177 policiers) et 1 500 blessés. Du côté des civils, 600 personnes ont perdu la vie et 2 000 furent blessées auxquelles s’ajoutèrent les 156 soldats tués de la 2ème DB. Les hôpitaux parisiens sont complètement submergés.
Pour mieux comprendre ce qui s’est passé cet été 1944, nous vous conseillons de vous rendre au riche Musée de la Libération de Paris situé 4, avenue du colonel Rol-Tanguy (nom du chef des FFI de la région parisienne) dans le 14ème arrondissement. Le musée est ouvert du mardi au dimanche de 10h00 à 19h00. Entrée gratuite et pass sanitaire obligatoire.