Au bonheur des pigeons et des rats

La photographie retenue pour illustrer cet article a été prise la 19 octobre dernier à 12h00 Jardin Anne Frank dans l’ex 3e arrondissement.
Situation édifiante s’il en est, on constate que dorénavant comme les pigeons les rats agissent sans crainte. Les « gentils surmulots » ont pris le pouvoir dans les parcs et jardins et aussi dans la rue n’hésitant pas à passer entre les jambes des enfants qui jouent. Ce ne sont plus les rats et les souris ainsi que les pigeons et bientôt les corneilles de plus en plus en nombre (à l’inverse des moineaux dont la population, fond d’année en année) qui nous craignent mais nous, les habitants qui les craignons dans ce « jardin de vie » ( expression utilisée par la mairie pour présenter cet espace vert dans un quartier qui en compte si peu).
Comment est-on arrivé à cette situation et à un tel niveau de présence des nuisibles alors que depuis des années déjà le problème a été mis régulièrement en exergue avec toutes ses conséquences (risque épidémique, image dégradée de la capitale accentuant sa malpropreté…) ? Pourquoi la mairie ne parvient elle pas à les éradiquer? En a t’elle vraiment la volonté? Est-ce une question d’idéologie, de manque de volonté? Les interrogations ne manquent pas et restent sans réponse face à la situation que chacun peut lui-même constater. Pourquoi ne pas fermer le square et d’autres dans le même cas et engager une action forte d’éradication des rats ?
Quid des bacs à sable utilisés par les enfants et qui renferment des déjections de ces rongeurs contenant des agents pathogènes particulièrement contagieux ? Quid du jardin partagé infesté par les rats qui en ont fait une aire de jeu ? Quid de la facilité avec laquelle les rongeurs passent via les arbres et leurs souterrains dans les immeubles voisins désormais eux aussi infestés.
L’inaction, sinon l’action insuffisante, face à un risque de santé publique n’est pas tolérable et dépasse l’entendement. Vouloir sauver la planète, vouloir verdir la capitale n’interdisent pas de s’attaquer aux rats et aux souris, une autre forme de pollution, à l’instar par exemple des punaises de lit, c’est du moins ce que le bon sens nous dicte. Il semble que ce problème n’est pas perçu de la même façon dans les instances décisionnaires. Curieux!

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