La mairie doit s’attaquer aux tags situés à plus de 4 mètres de hauteur

Nous avons évoqué récemment la crasse qui s’incrustait sur les trottoirs du côté des numéros impairs de la rue Beaubourg dans sa section entre les rues Chapon et de Turbigo, le long des restaurants asiatiques qui se sont multipliés à une vitesse folle et qui ont tous installé une terrasse (on cherche en vain d’ailleurs l’affichette   qui devrait être apposée sur les vitrines attestant qu’une autorisation leur a été délivrée par le Direction de l’Urbanisme).  Principe bien connu, la saleté appelant la saleté, désormais ce sont des tags hideux qui ont été apposés sur les façades des numéros  97, 99, 101 au pied desquelles se trouvent justement ce chapelet de  restaurants.

La malpropreté est montée sur les murs et comme ces  gribouillis (faits à la bombe de peinture rouge ou noire) sont à plus de 4 mètres  du sol, ils ne seront pas enlevés par un sous-traitant de la  la mairie.  C’est en effet , telle la règle établie,  à la copropriété de le faire ou tout le moins  de la faire faire. Or, pour ceux qui l’ont expérimenté,  trouver une entreprise qui se chargera de ce travail relève de la gageure. Aucune de celles contactées  ne veut le faire en dehors d’une opération de ravalement. A quoi s’ajoute dorénavant la difficulté pour les artisans et les entreprises de se rendre dans le centre de Paris (sens interdits de plus en plus nombreux,  embouteillages fréquents notamment rue Beaubourg, absence d’emplacements de stationnement.). Raison de plus pour que la mairie révise sa position.

Certes la tâche à réaliser en hauteur est plus lourde, il faut soit un échafaudage, soit une échelle avec nacelle. Mais dans la perspective de l’arrivée des jeux olympiques, un grand nettoyage de la capitale sera incontournable si l’on veut montrer une ville moins sale. Ce nettoyage devra intégrer l’enlèvement des tags situés à grande hauteur, y compris sur les cheminées. Quid aussi des tags sir les rideaux métalliques rarement enlevés ? Les tags appelant les tags, ils se multiplient lorsqu’ils ne sont pas effacés rapidement.  Le supplément de coût occasionné pourrait être compensé par exemple en réduisant les subventions allouées chaque année aux associations (plusieurs centaines de millions d’euros) sans grever le budget de la ville.

Laisser ces barbouillages défigurer les immeubles est indigne.  Ils écornent l’image de notre capitale. Le combat contre la pollution par les tags et l’affichage sauvage ne doit donc pas être négligé.

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