Lorsque l’on pénètre dans l’hôtel Sinner qui vient juste d’ouvrir ses portes, 116 rue du Temple, une ambiance particulière et feutrée (emploi du velours, vitraux…) vous envahit, luxe sans excès, volumes travaillés, accueil raffiné, mobilier et décors à la mesure des lieux. Au fond un jardin très étroit, abondamment végétalisé et parsemé de miroirs qui lui donnent de la profondeur longe les bais vitrées de la grande salle de restaurant d »où l’on aperçoit les cuisines. Le tout est marqué par un parfum spécifique spécialement conçu pour l’établissement qui en constitue sa marque de fabrique. Ces aménagements sont dus au décorateur Tristan Auer qui a travaillé pour le Crillon et l’hôtel Les Bains (les anciens Bains-Douches) rue du Bourg l’Abbé.
Pour le restaurant, le chef Adam Benthala a été retenu, sa cuisine « pioche ses influences dans les cuisines méditerranéenne, asiatique, africaine et sud-américaine. » il a acquis son expérience au sein d’établissements prestigieux (Ritz, Shangri-La, Royal Monceau et Prince de Galles).
Le groupe Evok est aussi propriétaire de l’Hôtel Nolinski prés de l’Opéra, de l’Hôtel Brach décoré par Philippe Stark rue Jean Richepein (XVIe), du restaurant du Palais Royal donnant sur les jardins 110, Galerie de Valois, de chalets à Courchevel et bientôt d’une résidence hôtelière de luxe, la Cour des Vosges, située sur la place éponyme. où il sera possible de louer des appartements de luxe selon un concept de location proche de celui d’un hôtel. Le groupe compte bientôt implanter son concept à New York.
Un lieu intimiste où l’accueil prime avant tout qui rappelons le était auparavant un immeuble occupé par France Telecom.
(*) Pierre Bastid est un chef d’entreprise qui a vendu au groupe General Electric une société de convertisseurs électriques qu’il avait rachetée à Alstom quelques années auparavant.
Qui sera capable, enfin, de stopper la marchandisation de nos arrondissements du Marais?