Le musée de la Chasse et de la Nature attend de pouvoir rouvrir au printemps

Agrandi de 250 m2 (soit le tiers de sa surface antérieure) grâce au transfert des ses services administratifs dans le bâtiment voisin de la Fondation Henri Cartier-Bresson, le musée de la Chasse et de la Nature, fermé depuis juillet 2019, compte bien rouvrir ses portes dès le printemps, si la pandémie le permet.

Les travaux menés durant ces 3 années dans l’étage supérieur ont permis aussi d’avoir un accueil plus spacieux et de créer six nouvelles salles traversant les hôtels de Guénégaud et de Mongelas. L’accrochage de la collection permanente (peintures de Desportes, Chardin, Oudry, Vernet, des armes de chasse, des animaux naturalisés provenant d’Afrique, d’Amérique et d’Asie ainsi que de nombreux objets d’art) a de ce fait été modifié avec une approche « artistique et émotionnelle » et la présentation d’œuvres récemment acquises par la Fondation François Sommer, sans oublier les commandes faites à des artistes contemporains (Markus Hansen, Art Orienté Objet ou Hervé Rousseau…) ainsi que des espaces dédiés sous forme de diorama à Darwin, Claude Levi-Strauss et autres savants. Contrastant avec d’autres établissements, le musée se présente comme une maison particulière avec ses salons en enfilade, ses cabinets de curiosités permettant de présenter une multitude d’objets (armes, objets d’art, animaux naturalisés, trophées, peintres, dessins, sculptures …). 

Ces réaménagements ont aussi été l’occasion de nettoyer et de restaurer les œuvres formant les collections. C’est ainsi que dans l’un des salons, le cabinet de Diane, une création de Jan Fabre, un plafond tout en plumes provenant essentiellement de faisans, est en fin de restauration des dégâts causés par les mites, le principal ennemi des animaux naturalisés. 

La première grande exposition prévue au moment de la réouverture sera celle de Damien Deroubaix intitulée « La valise d’Orphée ». L’artiste né en 1972 a exposé ses travaux dans de nombreux musées en France et à l’étranger.

Rappelons que l’Hôtel de Guénégaud dû à Jean-Hardouin Mansart et l’Hôtel de Mongelas ont été bâtis respectivement aux XVIIe et XVIIIe siècle. L’Hôtel de Guénégaud est loué depuis 1964 pour 99 ans à la ville de Paris par la Fondation Sommer du nom des 2 collectionneurs, industriels ardennais, d’où provient l’essentiel des collections. L’Hôtel de Mongelas a été réuni à l’Hôtel Guénégaud en 2007. Une autre partie des collections est exposée au 2ème étage du château de Chambord, elle est consacrée à l’illustration des rapports qu’entretient l’homme avec l’animal et l’espace sauvages.

 

62, rue des Archives (3e)

 

 

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