Dans le prolongement de #saccageparis, force est de constater qu’une des causes de la montée de la malpropreté résulte aussi des déjections canines qui font leur grand retour dans nos quartiers.
Après une importante campagne de sensibilisation menée par la mairie de Paris en 2016, le temps où, les propriétaires promenaient leur chien sans se séparer des petits sachets nécessaires pour ne pas salir les trottoirs semble révolu. Chassez le naturel il revient au galop!
La gêne a disparu, le confinement a restreint les déplacements et avec eux le nombre de regards réprobateurs sur ces incivilités. Quant à la mairie qui a annoncé une augmentation du budget propreté, elle serait bien inspirée d’en dédier une partie à une campagne anti déjections canines laissées sur les trottoirs et les pourtours d’arbres (*), quand ce n’est pas dans les squares non interdits aux chiens.
Le nombre de propriétaires de chiens de la capitale est évalué à 100 000, ce qui est considérable. La mairie ne peut pas laisser repartir dans le mauvais sens ce type d’incivilité. Comme l’indique l’affiche de la campagne menée par la ville de Pau qui illustre cet article, « Ce n’est pas le chien qui est sale, c’est le maître » et ceux qui sont pris en flagrant délit et sanctionnés ne sont taxés d’une amende de 68€, ce qui est trop peu et non dissuasif. Mais le gouvernement a bien d’autres sujets à traiter que celui de soumettre au Parlement l’augmentation de ce genre d’amende?