Les grèves et manifestations à répétition contribuent à dégrader l’image déjà altérée de Paris

Les hôteliers subissent comme d’autres commerçants les conséquences des grèves et manifestations à répétition que connait la France et Paris plus spécifiquement. Globalement les économistes ne sont pas trop inquiets pariant, à l’aune de précédents conflits de même type, sur une perte de PIB de quelques dixièmes de points. Il n’empêche que les touristes ont préféré choisir des destinations plus calmes et apaisées quand d’autres ont annulé purement et simplement leurs réservations dans les hôtels et restaurants ainsi que dans les salles de spectacle. La plupart des commerces s’en trouvent touchés et les commerçants indéniablement pénalisés. Les études soulignent que Paris est  la ville la plus touchée.

Les poubelles non ramassées, les vitrines brisées, le mobilier urbain en feu, les abris bus détruits  et les scènes de pillages ont entraîné une  perte générale de chiffre d’affaires plus conséquente à Paris où se concentrent les heurts avec les forces de l’ordre dont l’action et celle des pompiers méritent d’être saluées. Il faut être particulièrement audacieux pour faire ses achats les jours de manifestions!

La hausse des prix ne  compensera pas le manque à gagner qui s’accroit après 11 jours d’agitations et bientôt 12…  Des experts plus pessimistes tirent la sonnette d’alarme car la France, Paris surtout,  qui avait retrouvé une certaine attractivité auprès des investisseurs étrangers, après le long épisode des gilets jaunes et l’épidémie de la covid, est en train de perdre du terrain, ce qui se traduira notamment par des emplois en moins. Il semble selon les journalistes correspondant à l’étranger que  les images de « Paris en feu » frappent les esprits et donnent une image bien dégradée de notre capitale et de notre pays.

Les riverains en proie aux défilés de manifestants parlent de déchaînement ce qui les conduit à tirer le rideau plutôt que de prendre le risque de voir leur commerce saccagé.  De toute manière les clients se font rares les jours de grève.  Le temps des cortèges bon enfant qui ne dégénéraient pas est révolu,  chacun, portes closes doit s’adapter bon gré mal gré aux évolutions et à la violence avec la peur au ventre de subir des dégâts. Des habitants ont pris la décision de quitter définitivement la capitale.

Certains commerces ont subi des pertes de chiffre d’affaires de 50% comparé à la même période de 2022. Alors que dans un contexte économique difficile de plus en plus de magasins sont fermés, les vitrines souvent recouvertes d’affiches sauvages et de tags.

Paris n’avait vraiment pas besoin  de ces événements qui altèrent davantage son image déjà écornée comme nous l’avons indiqué à plusieurs reprises sur ce blog.

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