Les guides touristiques professionnels confrontés au phénomène grandissant des « greeters »

Depuis 2006, date à laquelle ce système a été lancé aux États-Unis, les « greeters » sont de plus en plus nombreux à accompagner des visiteurs qui souhaitent découvrir un quartier. des lieux insolites, sortir des sentiers battus… un phénomène qui a le vente en poupe. Et Paris n’y échappe pas.
D’après l’association « Paris Greeters » domiciliée à Paris Centre et membre de l’ « International Greeters Association », les adhérents se définissent comme « des ambassadeurs bénévoles et passionnés qui accueillent avec chaleur des visiteurs du monde entier ». C’est, ajoute la présentation du site « cheminer dans de belles ruelles ou de magnifiques avenues, découvrir des parcs et des points de vue dégagés sur la capitale… », outre des conseils pour trouver un bon restaurant ou un hôtel de charme ou de bonnes adresses…
En fait, le terme  « greeter » se traduit  « hôte d’accueil ». Il s’agit le plus souvent de retraités qui veulent, après une vie professionnelle bien remplie, conserver une activité et maintenir un lien social. Ils seraient 300 sur Paris. Ils sont décriés par le 3 000 guides touristiques professionnels qui ont eu une formation et dont les visites guidées payantes constituent l’essentiel de leurs revenus. Certes Paris Greeters insiste bien sur le fait qu’il n’est proposé ni de visite des musées, ni d’autres qui nécessiteraient une expertise spécifique notamment historique, mails plutôt des visites insolites.
Difficile néanmoins de ne pas voir une sorte de concurrence entre ces deux modes de visites, sachant que les guides professionnels ont subi ces dernières années, avec la Covid et la baisse du nombre de touristes, une chute de leur activité. Ils voient donc d’un mauvais œil le développement des greeters… Certains diront, dans nos quartiers trés touristiques où sont nombreux les groupes de visites guidées que nous rencontrons au fil de nos déplacements, qu’il est  difficile de savoir s’il sont menés par un guide professionnel ou un greeter ? Ce dernier œuvrant gratuitement.
La meilleure des solutions serait de réglementer ces métiers pour éviter la confusion. Mais est-ce une priorité actuellement ? Certainement que non.

1 commentaire

  1. Bonjour,
    Il existe une fédération en France regroupant la plupart des organsiations Greeter existantes sur le territoire national dont Paris Greeters.
    Cette fédération, dès 2020, a proposé aux organisations professionnelles du guidage telles que la FNGIC, l’ANCOVART,le SNGC, une charte de bonne entente pour clarifier les relations entre les professionnels et les habitants bénévoles accueillants sur les territoires qui souhaitent partciper à une image positive de la destination.
    En outre, elle a proposé en jui dernier aux pouvoirs publics d’ouvrir des discussions pour arriver à une charte de bonens pratiques.
    A c jour, l’ensemble de ces démarches sont restées vaines par une non-réponse des organsimes ou institutions concernées.
    Je reste à votre disposition pour échanger avec vous sur cette question.
    Bien à vous.

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