Dès septembre, annonce la Présidente de la région Île de France, plusieurs lignes de métro (1-2-5-6-9-14) et de tramways (T2-T3a-T3b) seront ouvertes 40 heures de suite, donc la nuit, une fois par mois, du samedi au dimanche. Les dates sont déjà fixées, 14 septembre, 1er octobre, 09 novembre, 31 décembre, 11 janvier 2020, 08 février et 07 mars.
La responsable de la région a beau annoncer qu’il s’agit d’un test, la méthode est cousue de fil blanc, chacun sait qu’en fait la généralisation est déjà enclenchée. Elle ajoute d’ailleurs que la vigilance sera de mise pour les riverains, insistant aussi sur le fait que toutes les stations ne seront pas ouvertes sans préciser lesquelles. Ce point serait à l’étude avec Ile de France Mobilité et la RATP. En fait 5 nuits d’ouverture des lignes par an est un maximum possible au plan social, au-delà il faudra négocier un accord avec les instances représentatives du personnel. Des réflexions sont aussi envisagées avec les taxis et VTC pour « les sorties de spectacle ».
Ces inflexions dans la politique des transports de la région ne sont pas sans conséquence pour les Parisiens et habitants proches des lieux de fête nocturne. En ce sens, la région colle aux souhaits de l’équipe municipale de la capitale. C’est leur tranquillité qui est une nouvelle fois bafouée, sans oublier l’insécurité qui en découlera. Et la région a beau jeu de prendre en exemple des villes européennes qui ont déjà engagé cette politique des transports de nuit comme… Barcelone !!!
Il faut selon les propos de la Présidente de la région « dynamiser la vie nocturne… » ! Mais n’est–elle pas déjà suffisamment dynamique ? Si les acteurs de la nuit ont été consultés sur ce dossier afin de proposer des événements festifs pour accompagner ces nuits d’ouverture de transports en commun, en revanche il n’en a rien été pour les habitants, lésés une nouvelle fois. La démagogie est donc au rendez-vous, place aux fêtards qui ne votent pas et ne paient pas leurs impôts locaux à Paris.