L’indigence des arrondissements du centre de Paris en matière de santé et d’équipements sportifs

Les différentes déclarations faites par les élus dans le débat autour de la fusion des 4 arrondissements du Centre de Paris justifient ce bouleversement administratif, au-delà des économies annoncées (passées depuis à la trappe), par des possibilités d’action renforcées en raison de la mise en commun de moyens et d’un de budget plus conséquent. Nous pourrions presque les croire, mais dans leur esprit il ne s’agit que d’une simple question d’arithmétique. Rien en fait n’est proposé, si ce n’est le continuum de la politique pratiquée jusqu’ici, alors que des réalisations significatives qui amélioreraient la vie quotidienne des habitants sont attendues.

Prenons le cas de la santé, nos 4 arrondissements regroupés présenteront sous une seule entité administrative une population importante au sein de Paris intra muros. Population qui se trouve renforcée aussi par tous ceux qui y travaillent, de façon permanente ou provisoire. Or malgré cela, force est de constater qu’il n’y a plus ni clinique, ni hôpital (si ce n’est l’Hôtel Dieu, dont nous savons ce qu’il en est advenu malgré la lutte menée par les habitants et une clinique spécialisée implantée non loin du Louvre). A-t-on jamais entendu un représentant des pouvoirs publics, un élu affirmer qu’il s’agissait d’une anomalie à laquelle il fallait remédier compte tenu du changement de la donne consécutive à ce regroupement ?

Les politiques publiques sont à trop courte vue. Toute entreprise qui ne bâtirait pas sa stratégie sur des plans à moyen terme étayés serait rapidement sanctionnée par les marchés. Mais les élus restent muets sur ce sujet, comme ils le sont aussi sur l’indigence en équipements sportifs (salles de sports, piscines…) du centre de Paris. Il serait pourtant opportun à l’occasion de ce changement administratif du centre de combler ces lacunes. Pourquoi ne pas prévoir des salles de sports, des gymnases par exemple dans les immeubles où sont aménagés des logements sociaux ou reconvertir les écoles qui ferment faute d’élèves ?

Nous laissons à nos lecteurs le soin de juger…

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