Cette nouvelle exposition des Archives nationales « Louis XVI, Marie-Antoinette et la Révolution. La famille royale aux Tuileries (1789-1792) » rassemble une centaine de documents, tableaux, gravures et plusieurs éléments de mobilier, Elle « propose une immersion dans le quotidien de la famille royale, depuis son départ de Versailles pour les Tuileries jusqu’à la chute de la monarchie… » et… » éclaire d’un jour nouveau la période méconnue qui a suivi les événements de 1789. »
« Mes amis, j’irai à Paris avec ma femme et mes enfants : c’est à l’amour de mes bons et fidèles sujets que je confie ce que j’ai de plus précieux. » Déclaration faite à Versailles par Louis XVI le 6 octobre 1789.
Il est intéressant de connaitre la façon dont « la famille royale a-t-elle vécu la période de grande tension politique qui a suivi le déclenchement de la Révolution ? À quoi ressemblait la vie de la cour dans l’enceinte des Tuileries ? De quelle manière le roi et la reine ressentaient-ils le tumulte de la rue et la pression de l’opinion publique?«
« Riche en événements politiques, cet épisode de mille jours est bien représenté dans les archives et l’iconographie. Entre autres documents inédits ou méconnus, les visiteurs pourront ainsi découvrir le précieux journal de Louis XVI (« Mardi 14 juillet : rien ») ouvert aux pages des années 1791-1792, son manifeste politique aux Français (20 juin 1791), un portrait de la reine très rarement exposé et la correspondance secrète entre Marie-Antoinette et le comte de Fersen. »
« Pour la première fois, le contenu de leurs lettres codées, chiffrées et caviardées sera révélé au grand public. L’une des facettes les plus fascinantes de cette période fondatrice de l’histoire de France, marquée par la fin d’un règne et la naissance d’un monde nouveau. » On trouvera aussi une lettre de Marie-Antoinette à Fersen (copie faite par Fersen) du 26 septembre 1791.
Un catalogue de l’exposition de 200 pages (30 € aux Ed. Gallimard) co écrit par Isabelle Aristide-Hastir, conservatrice générale du patrimoine et responsable du département des Archives privées aux Archives nationales, par Jean-Christian Petitfils et Emmanuel de Waresquiel, tous deux historiens, est disponible. Il contient le récit de la période tumultueuse qui sépare la fin de l’Ancien Régime de l’effondrement de la monarchie et l’on découvre les rebondissements de la période révolutionnaire et les tourments du couple royal.
Jusqu’au 3 juillet puis du 30 août au 6 novembre Archives nationales – Hôtel de Soubise – 60, rue des Frans Bourgeois (ex 3e)
