Paris animal, histoire et récits d’une ville vivante

La pavillon de l’Arsenal nous a habitués à être étonnés des thèmes d’exposition choisis liés à l’architecture. Jusqu’au 3 septembre prochain vient de s’ouvrir une exposition inattendue intitulée « Paris animal histoire et récits d’une ville vivante« . En effet depuis des siècles de nombreux animaux ont peuplé Paris, ils ont eu une influence sur l’histoire de la ville, sur sa construction, avec en ligne de mire « la question écologique et la question du vivant ».

L’exposition a donc pour ambition, selon la présentation qui en est faite, « de raconter une histoire, celle de la construction de la capitale, de l’Antiquité à aujourd’hui, par le prisme de l’animal et d’en comprendre les enjeux et les perspectives« . « L’animal… » est t-il ajouté « que l’on domestique et celui que l’on craint, l’animal que l’on contemple et celui que l’on évite, l’animal que l’on fantasme et celui que l’on ignore, visible, exposé ou caché, l’animal habite avec nous. À Paris et sur son grand territoire, quelles sont les incidences mutuelles de cette cohabitation ?... »

« Chaque période reflète la considération que nous lui portons et les orientations qui ont conduit à la présence ou à l’absence de certains animaux dans la ville et le territoire : du Paris gallo-romain à la période préindustrielle, des récits mettent en lumière une cohabitation marquée par une forme d’animalité de la ville, des bêtes mais aussi une « animalité humaine » ; puis l’industrialisation et l’hygiénisation de la capitale mettent l’animal et la ville sous contrôle ; enfin, la période contemporaine, face aux enjeux écologiques, interroge les modalités d’un nouveau partage de la ville avec le vivant. »

Et de citer  » Loups, chevaux, vaches, moutons, mésanges, fouines, faucons, girafes, brochets, cerfs, … cette manifestation croise le bestiaire grand-parisien aux lieux qui lui sont dédiés tels que zoo, ménagerie, « jardin d’acclimatation », volière, aquarium, abattoir, mais aussi aux dessins des édifices, de l’espace public et aux tracés du grand territoire – ornementation des édifices religieux et domestiques, pavillon de chasse, tracés forestiers, cirques, hippodromes, écuries… jusqu’à l’émergence d’une « architecture animaliste » et d’une ville qui accueillent la faune domestique et sauvage : façade à insectes, nouvelle gestion des fleuves, des parcs… »

L’exposition est chronologique, le visiteur suit un parcours où il côtoie « 44 récits, sondages dans le temps long de l’histoire de la ville illustrant des basculements et des continuités qui structurent l’histoire animale de la capitale.. correspondant à la construction d’une ville vivante .« 

PS; Il convient de noter que le Pavillon de l’Arsenal soutient la Société protectrice des animaux (SPA)

21, boulevard Morland (ex 4e)

Horaires tous les jours : 10h00-19h00 sauf le lundi. Entrée gratuite. 

 

 

 

 

 

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