« S’éclairer sans fin » au Musée de la Chasse et de la Nature

Le Musée de la Chasse et de la Nature aime souvent surprendre. L’exposition « S’éclairer sans fin », ouverte depuis le 10 décembre, rencontre un tel succès qu’elle vient d’être prolongée jusqu’au 17 août prochain.  Sous ce titre énigmatique le musée présente les œuvres d’Edi Dubien. Un peintre autodidacte, né en 1963 dans les Hauts-de-Seine, qui vit et travaille entre Paris et Vendôme. Il «séduit petits et grands… par quelques touches de couleurs, des traits délicats, et une bonne dose de poésie et d’émotions…».
La rétrospective qui lui est consacrée comporte plus de 200 dessins, peintures et plusieurs « installations » et sculptures répartis dans tous les espaces du musée et le plus souvent présentés pour la première fois au public. Ce qui ajoute à l’intérêt de cette exposition qui couvre l’ensemble de la carrière de l’artiste.  Edi Dubien expose depuis 1982, dans les galeries et les musées, dans le monde entier. L’an passé, outre Paris, il a exposé en Italie, en Serbie, en Afrique du Sud au Centre Pompidou de Metz… Un certain, nombre d’institutions ont acheté ses œuvres, tels le musée d’Art contemporain de Lyon, le Fonds régional d’art contemporain de Nouvelle-Aquitaine, la ville de Genève, l’Artothèque de Caen, le musée d’art contemporain du Val de marne et le Centre Pompidou. Le peintre a illustré la couverture du livre « Les animaux de tout le monde, les animaux de personne » écrit pare jacques Roubaud paru aux éditions Gallimard l’an passé.
Les productions du peintre qui «explorent des thèmes liés à l’identité, à l’enfance et à la relation entre l’humain et la nature…» se caractérisent par «un style…délicat ou humains et animaux partagent un moment de communion et de paix par touches de couleurs, l’artiste dirige notre regard et met en exergue la beauté de ces êtres». Il «explore différents thèmes avec beaucoup de poésie et de pudeur». Il «célèbre l’altérité et la liberté d’être soi-même. Un hymne à l’amour et à la vie» où «force et fragilité cohabitent dans un même être, dans une même fleur sous son pinceau». L’ensemble est sublimé par les animaux naturalisés des collections du musée par ailleurs exposés. 

 

On peut résumer en reprenant les commentaires apportés par les organisateurs de l’exposition que «la vulnérabilité de l’enfance et de l’adolescence est un thème central pour Edi Dubien. Ses personnages, souvent jeunes et androgynes, incarnent pureté et délicatesse, représentant celles et ceux qui, malgré le doute, avancent pour vivre. Une allégorie de la résilience, nécessaire pour surmonter les épreuves et trouver sa place dans le monde». Au travers de ses œuvres «à l’aquarelle, à l’encre et au crayon» l’artiste «scelle la réconciliation entre les espèces, entre l’humain et la nature».

A voir absolument.

 

62, rue des Archives (ex 3e). Tous les jours de 11h00 à18h00 (mercredi jusqu’à 21h30), sauf le lundi.  Il est préférable de réserver ses billets à l’avance

Sources: Sortir à Paris du 24 mars 2025 et présentation sur le site du musée. 

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