La mairie de Paris qui est à la recherche de recettes financières serait bien avisée d’orienter les contrôles de la police sur le respect des feux tricolores.
De plus en plus de « cyclistes », de conducteurs de trottinettes et de deux roues motorisés, qu’il s’agisse de livreurs ou de personnes se déplaçant par ces moyens dits « doux », n’hésitent plus à « griller » les feux rouges ou à ne pas respecter la priorité à un carrefour. Le phénomène prend une telle ampleur qu’il est devenu très dangereux pour un piéton, pour un automobiliste ou un conducteur de bus. de passer un carrefour alors même qu’il est dans son droit.
Arrivent à vivre allure et à toute heure de la journée des personnes inconscientes qui « foncent » sans se préoccuper des priorités, des autres, des accidents qu’ils peuvent provoquer de mettre des vies en danger. Et sur ce plan peu leur coûte. Egoïsme, rejet des règles, ne sachant pas vivre en société, emprise de l’alcool et de la drogue, manque de contrôles, les raisons de cette envolée sont multiples. Le danger est encore plus élevé lorsque la nuit est tombée, les contrevenants n’ayant ni phares, ni vêtement de signalisation… A ne rien faire pour enrayer cette tendance qui ne touche pas que Paris Centre mais toute la capitale, on court le risque qu’elle se développe davantage et qu’il soit difficile de l’endiguer.
Nos autorités pourront rétorquer qu’elles ne peuvent mettre un agent à chaque carrefour. Cependant entre cette solution et ne rien faire il y a de la marge pour agir ! Il est intolérable pour un Parisien qui paie des impôts comme pour un touriste insousciant de ne pas se sentir en sécurité à cause du comportement insensé de conducteurs d’engins ! Ce danger permanent devient intolérable. La police doit montrer sa présence et sévir! L’amende pour ce type d’infraction est de 135€. Il faut l’appliquer et faire campagne pour rappeler aussi les règles de conduite car beaucoup de cyclistes sont persuadés qu’il peuvent passer le feu tricolore même lorsqu’ils ne sont pas prioritaires… Et si malgré de telles actions cela se révélait insuffisant alors il faudrait agir auprès de l’Etat et de nos parlementaires pour instaurer, pourquoi pas,un permis à points ?
Nos autorités ne peuvent plus rester passives sur ce sujet, participer à la baisse de la pollution ne donne pas tous les droits. Attention, la grogne monte !