De plus en plus nombreux sont les riverains qui dénoncent l’évolution défavorable de certains quartiers en l’occurrence celle qui affecte de façon flagrante le Champ de Mars où l’insécurité monte dangereusement.
La presse s’est d’ailleurs fait l’écho de la situation en citant les problèmes liés au tourismes qui a repris des couleurs depuis quelques mois. Indifféremment sont cités les vols à la tire (avec des trottinettes électriques), les pickpockets (souvent très jeunes instrumentalisés par des réseaux mafieux), les vendeurs à la sauvette, les joueurs de bonneteau etc… Une véritable cour des miracles où domine l’insécurité. La police a fort à faire et les équipes de la propreté aussi. A partir du pont d’Iéna en effet la saleté est devenue très prégnante dans tout le secteur, les rats n’auraient jamais été aussi nombreux !
Dans la foulée de cette évolution, les trafics vont grandissants sur le Champ de Mars, notamment la nuit bousculant la tranquillité que les riverains sont en droit d’attendre. Selon les habitants, la situation a empiré aussi en raison de l’installation autour de la tour Eiffel du mur de verre décidée par la mairie, les entrées et sorties s’effectuant du côté des habitations les tour opérateurs y passent et repassent afin de déposer et reprendre les touristes. Le bruit des moteurs mêlé à celui des visiteurs est par endroit insupportable.
Si nous évoquons le vécu actuel des riverains et des touristes autour de la Tour Eiffel, c’est bien parce que nous percevons le risque de voir cette dégradation gagner d’autres secteurs parisiens. La mairie doit réfléchir en concertation avec les habitants, les commerçants et les autorités concernés aux aménagements qu’elle programme afin d’éviter de favoriser ces situations insupportables. En particulier là où se trouvent les monuments les plus emblématiques de la capitale (Notre-Dame avec le projet d’aménagement de l’esplanade, Le Louvre et le jardin des Tuileries …).
Il ne faudrait pas que ces lieux, au prétexte de leur attractivité touristique, deviennent des îlots de non droit invivables où se développent des activités illégales, où les nuisances sonores et la malpropreté règnent en maître avec le développement irrationnel des terrasses. Des endroits où la petite délinquance agit sans risque et « traumatise » les visiteurs et les riverains…
Nous ne voulons pas de cela. Pourtant la tournure prise par le quotidien que nous venons de décrire dans le secteur de la Tour Eiffel ne manque pas de nous inquiéter si rien n’est fait par les élus et les autorités pour endiguer sa contagion qui n’en doutons pas sans action volontaire gagnera d’autres quartiers tels que les nôtres. Il est grand temps d’agir pour prévenir ce type de débordements que les prochains Jeux olympiques pourraient de surcroît favoriser.
