La mairie vient de lancer » l’Observatoire de la tranquillité publique » qui permettra de connaitre l’activité de la police municipale parisienne. D’après la communication qui est faite sur cette initiative, il est précisé que le « nouvel outil rend compte en toute transparence… ». Une publication mensuelle est prévue.
Trois missions sont données à cet observatoire. Tout d’abord « rendre compte de l’activité statistique de la police municipale », puis « recueillir les doléances des Parisiennes et des Parisiens aux différents points de rencontre dans l’espace public (Totems), dans les parcs et jardins, via les différents canaux de la Ville de Paris (Dans ma Rue) ou à travers le centre d’appel de la police municipale (joignable au 3975) » et enfin « orienter les opérations de la police municipale à partir des attentes formulées par le public pour répondre plus efficacement aux priorités locales. »
Pour le mois d’avril le baromètre est le suivant :
Sécurisation 3 845 missions effectuées par la police municipale
Sanction 5 672 PV dressés pour incivilités (dépôts sauvages, nuisances sonores, etc.)
102 985 PV dressés pour protection routière
Chiffre du mois 31 644 PV dressés pour circulation et stationnement sur voies réservées
A terme, la ville prévoit la mise en ligne de ces données sur la plateforme numérique open data de la Ville de Paris, pour une information facilitée des usagers. La publication dès juin prochain « d’un bulletin complet viendra, arrondissement par arrondissement… rapporter les attentes des habitants et mettre l’accent sur les priorités opérationnelles des policiers municipaux ». En janvier prochain, « un rapport annuel pour tirer le bilan d’activité de l’action de la police municipale » sera établi.
La police municipale qui reste encore peu visible et dont les effectifs peinent à atteindre le niveau annoncé a besoin de faire connaitre son action. La mise en ligne de cet observatoire est donc une bonne chose. Plus de détails serait utile à l’avenir, par exemple les PV contre les terrasses non autorisées des bars, les conducteurs de trottinettes et les cyclistes indélicats, les épanchements d’urine, l’affichage sauvage et les tags. Il sera aussi intéressant de suivre l’évolution des statistiques fournies sur la durée afin de mesurer l’efficacité de l’action de la police municipale.