Dans un article du 29 mars 2021 intitulé « La mansuétude étrange dont bénéficie le Café Saint-Gervais? » nous mentionnions déjà le comportement irresponsable de cet établissement, en plein état d’urgence dû à la pandémie du Covid. Comment ce peut-il, rappelle Jean-François Bayart dans un récent mail aux autorités chargées notamment de l’ordre public en particulier au Chef de la division territoriale de Paris Centre DPMP (Direction de la police municipale et de la prévention) que la situation soit restée en l’état ?!
» Le café Le Saint-Gervais, à l’angle des rues Vieille-du-Temple et Coutures Saint-Gervais, dans le IIIe, persiste dans son occupation illégale et bruyante de l’espace public en soirée – grosso modo à partir de 18h et jusqu’à minuit-1 heure du matin. A dire vrai cet établissement a fait de la violation de la loi son fonds de commerce :
1) installation d’une terrasse sur le trottoir de la rue des Coutures Saint-Gervais sans autorisation – et pour cause : le trottoir est trop étroit pour laisser le 1,50 mètre réglementaire pour la circulation des piétons
2) vente de boissons (spritz, bière) dans des gobelets en plastic pour que les consommateurs puissent boire debout sur les trottoirs et la chaussée adjacents, voire dans le square Leonor-Fini
3) occupation massive des trottoirs et même de la chaussée de la rue des Coutures Saint-Gervais avec débordement sur la rue Vieille-du-Temple à la hauteur du café
4) non respect de la réglementation relative à la répression de l’ivresse publique, l’établissement continuant à vendre des consommations à des personnes en état d’ébriété manifeste
5) violation de l’hygiène publique, le nombre de consommateurs servis par l’établissement excédant les capacités de ses toilettes : la rue des Coutures Saint-Gervais et les porches des immeubles de la rue Vieille-du-Temple sont transformés en urinoir à ciel ouvert.
6) et bien sûr tapage nocturne insupportable.
En outre il est aisé, pour le voisinage, d’observer le manège des dealers, trop heureux de l’aubaine que constitue ce rassemblement quotidien de fêtards.
La tranquillité publique, l’hygiène publique, la sécurité publique sont ouvertement bafouées par un gérant qui ne pense qu’à ses profits et passe outre aux avertissements et mises en demeure dont il a été l’objet depuis plusieurs années, y compris pour son non respect des règles du confinement. Placé sous surveillance l’année dernière, cet établissement n’a de toute évidence rien appris et n’entend rien apprendre. Nous demandons votre intervention, sa verbalisation et, à la première récidive, sa fermeture administrative qui aurait dû être prononcée il y a bien longtemps pour le ramener à la raison, ou du moins à la loi. »