Le cloaque de la rue aux Ours

Nous avons pointé dans un article assez récent, parmi d’autres exemples, la situation de malpropreté du secteur rue aux Ours – rues du Grenier Saint-Lazare – entrée du Quartier de l’Horloge et rue Beaubourg. Depuis cette publication, il n’y a eu aucune amélioration, pire encore,  un point en particulier focalise notre attention au 9-11, rue aux Ours (ex 3e) ainsi que l’illustre la photographie jointe, Il s’agit d’un renfoncement sur la façade de l’ancienne boîte de nuit « Le Dépôt », aujourd’hui fermée et taguée, dans lequel les ordures abandonnées depuis des semaines s’amoncellent, créant un ilot insalubre, au vu des piétons et touristes, qui attire les rats dans un quartier extrêmement passant non loin du boulevard de Sébastopol. 

Nous avons saisi le nouvel adjoint en charge de la propreté à la mairie de Paris, Antoine Guillou qui a succédé récemment à Colombe Brossel devenue sénatrice. Ce gros tas d’ordures abandonnées qui pollue l’espace public fait tache dans le paysage et présage mal de ce que pourrait être la propreté lors des prochains jeux olympiques où la pression sur le nettoiement des rues sera plus forte encore du fait de l’afflux de touristes. Ces derniers ne manqueront pas de souligner l’état de la ville sur ce plan. en le comparant avec d’autres qui ont réussi à résoudre la question de la malpropreté. Seul un miracle, à quelques mois de l’événement, serait à même d’inverser la situation.

Non loin de la rue aux Ours, à l’angle des rues Michel Le Comte et Beaubourg, depuis une semaine déjà, des cartons ont été entassés régulièrement à même le trottoir, la pluie en a fait pour partie une pâte qui colle au bitume, ce qui rend l’enlèvement plus difficile. Le lendemain de mon alerte adressée à Antoine Guillou, ce tas de cartons et d’immondices a été enlevé.  On s’interroge sur le délaissement de ce quartier, obligeant à saisir l’adjoint à la propreté de la Maire de Paris. Pourquoi les services de la propreté le négligent-ils ? Sont-ils suffisants, débordés, en maque de personnel ? Comment traiter régulièrement de tels cas avant les JO ? Pourquoi laisser s’installer dans nombre de quartiers le cycle saletés abandonnées – rats  – absence d’hygiène  alors que les enjeux de santé publique, d’image de la ville sont cruciaux et essentiels pour des millions d’habitants et plus encore à l’approche d’un évènement mondial ? On  reste pantois face à tant d’inconséquence, de laisser-aller, de désinvolture, de passivité et de négligence.

Les usagers, habitants et piétons se moquent des petits calculs politico parisiens, leur quotidien importe davantage. Ils réclament efficacité et pragmatisme permettant de faire de Paris une ville propre où les transports sont facilités, où l’attention est portée aux autres. En somme une ville bienveillante où il fait bon vivre. Nous en sommes hélas bien loin…

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