Depuis plusieurs années déjà, le bar-restaurant « Le Tambour » empoisonne la vie de tout un secteur de la rue Montmartre (il est situé au 41).
Ouvert une grande partie de la nuit et bénéficiant d’une terrasse, il est connu comme un lieu où l’on peut faire la fête comme le résume trés bien le site « Do it in Paris« .(*)
Les riverains très remontés contre cet établissement ont mené, sous l’égide de l’association « Le 54 rue Montmartre » créée à cet effet et avec le soutien de Marais-Louvre, une action continue. Le dialogue avec les responsables du Tambour n’a mené à rien, la sensibilisation des autorités a donné peu de résultats. Las, les habitants empêchés de dormir, ont tendu des calicots à leurs fenêtres dénonçant les débordements incessants de la réglementation auxquels s’adonnent les exploitants, au mépris du voisinage.
Malgré une accalmie durant quelque temps due en partie à la Covid, mais aussi à la suite du refus pendant 4 mois du renouvellement de l’autorisation de nuit, les nuisances sonores ont repris voire explosées de plus bel une fois le délai d’interdiction passé. Les nuisances mesurées au moyen de fameuses méduses (des capteurs sonores) sont édifiantes. Nous déplorons d’ailleurs le faible nombre de ces appareils disposés dans la capitale malgré les engagements municipaux d’en installer davantage. Le Tambour a fermé ses portes depuis le 1er janvier et a déjà été repris. Les riverains, par l’intermédiaire de l’association Le 54 rue Montmartre, ont demandé aux autorités de refuser le transfert de la licence IV afin de ne pas se retrouver à nouveau dans la difficile situation passée. Il semble pour l’instant qu’aucune suite n’a été encore donnée à ce courrier.
Pour notre part nous souhaitons vivement que nos décideurs (élus, police notamment) prennent une décision de bon sens qui mettra un terme à des années de vie infernale pour les habitants de cette rue qui souhaitent simplement dormir à l’abri du bruit et des abus, ce qui est, rappelons-le, un droit. S’ils n’obtiennent pas gain de cause, il n’est pas question pour eux de baisser pour autant la garde et nous continuerons bien entendu de les soutenir.