Ceci étant relaté, que faut-il penser de ce genre de structure qui d’une certaine manière, souvent installée pour choquer, fait alors davantage encore parler d’elle. Au-delà de ces considérations, il importe de se poser la question d’u coût de fabrication (le coût des matières premières a explosé en 3 ans), de montage (3 semaines d’assemblage ont été nécessaires), puis de démontage d’un tel ensemble ? Qui d’ailleurs le supporte ? La ville ? Des mécènes ? L’auteur lui même ? Il nous intéresserait de la savoir. Et sur le plan du développement durable, est-il opportun de dépenser l’énergie nécessaire pour parvenir à cette réalisation quel qu’en soit l’artiste, le réalisateur et le message subliminal à faire passer ?
(*) « Autodidacte, Emmanuel Barrois commence à apprendre le travail du verre en restaurant des vitraux de cathédrale ou d’abbayes dans les années 90. Son attrait pour le métier le détourne des tâches de restauration, pour l’orienter vers des tâches propres à la création. Il est considéré comme un maître verrier visionnaire dans la profession, et a été nommé maître d’art verrier d’architecture par le ministère de la Culture et de la Communication. En 2013, il est promu, au grade d’officier de l’ordre des Arts et des Lettres. Il collabore dans le monde entier avec des architectes et créateurs de renom pour faire, à partir du verre, de la lumière une matière. Son travail de création personnel a été exposé aux musées nationaux du Japon et de Chine ainsi qu’au Centre Pompidou à Paris. »
Sources : Paris.fr (07 septembre 2023); Sortir à Paris (03 juillet 2023); Artisans.fr (04 août 2023)