Réouverture (enfin!) du Théâtre de la Ville et actualités théâtrales de Paris Centre

Multiples ont été les polémiques et les critiques sur la restauration du théâtre de la ville dont le toit et les façades (réalisées par Davioud) sont inscrites aux monuments historiques. Nous avons publié plusieurs articles à ce sujet les 23 août et 21 novembre 2021. Il est vrai que la restauration/restructuration du théâtre de la Ville bâti en 1862, rebaptisé théâtre Sarah-Bernhardt, a duré fort longtemps, depuis novembre 2016! Au moment où vient d’avoir lieu l’inauguration du théâtre transformé, les mots de la mairie sont élogieux.  On nous parle d’ « un théâtre réinventé« , d’une « cure de jouvence » qui ont redonné « sa superbe  » au théâtre qui fait face à celui du Chatelet.  Heureusement pourrions nous ajouter car 7 ans de travaux ce n’est pas rien, alors que la construction initiale n’avait duré que 26 mois!
Rappelons quelles sont les modifications apportées. Outre la mise en conformité aux normes de sécurité, le hall d’accueil a été repensé et l’espace central a été dépossédé de ses poteaux, la mezzanine a été remplacée par deux mezzanines, on distingue bien mieux les feuilles d’or de la coque en béton des architectes Perrottet et Fabre installée en 1960, les escaliers ont été repensés, de même que les sièges plus confortables avec une organisation différente (932 spectateurs peuvent s’asseoir dorénavant dans la grade salle et 200 dans la salle de la coupole). On nous annonce aussi une meilleure acoustique et une meilleure ventilation. Pour la ville de Paris, l’équipe d’architectes qui est intervenue « a  rééclairé l’œuvre de ses prédécesseurs« .
Cette réouverture avec sa programmation nous amène à conseiller plusieurs pièces nouvellement mises ou remises à l’affiche dans les théâtres de  notre arrondissement.

 

Le théâtre de la Michodière propose à compter depuis le 14 septembre et jusqu’à la fin de l’année une très bonne comédie policière de Robert Thomas, « Piège pour un homme seul« . L’intrigue est celle d’une femme disparue que retrouve le curé, mais en la voyant le mari est interloqué car la femme qui se présente n’est pas la sienne. Les quiproquos s’enchaînent. La distribution est de grande qualité sur une mise en scène de Michel Fau.

4 bis, rue de la Michodière (ex 2e) . Tél. location : 01.86.47.68.62

 

Sophie Marceau revient sur les planches avec avec François Berléand, au Théâtre des Bouffes Parisiens pour 90 représentations exceptionnelles  à compter du 21 septembre. Les artistes interpréteront « La note« , une pièce d’Audrey Schebat qui assure la mise en scène. Le thème est simple « Tout quitter sans même laisser un mot d’adieu ?  » Les confessions intimes des 2 protagonistes « s’enchaînent comme une ultime tentative pour retrouver un sens à leurs vies. » Une pièce réussie.

4, rue Monsigny (ex 2e). Tél. location : 01.86.47.72.43

 

La Comédie française remet à l’affiche avec une belle distribution, à compter du 19 septembre, salle Richelieu « La puce à l’oreille » la célèbre pièce de Feydeau écrite en1907. L’auteur exploite plus que jamais d’ingénieuses ressources scéniques : un « escalier de secours » et surtout un habile stratagème faisant disparaître à la moindre alerte les couples adultères. Mise en scène de Lilo Baur.

Est proposée à compter du 23 septembre et jusqu’au 05 novembre, toujours salle Richelieu  « L’opéra de quat’sous »  créé au festival d’Aix cet été. Une pièce célèbre de la culture allemande « écrite et composée par Bertolt Brecht et Kurt Weill en 1928 comme une revue grinçante, destinée à être interprétée par des comédiennes et des comédiens, elle connaît dès sa création un immense succès« .

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