Théâtre et musique d’été, les pièces et concerts où il faut aller

Alors que la baisse des contaminations pour cause de pandémie est au rendez-vous, même si quelques nouveaux foyers sont mentionnés, à l’approche de l’été et juste avant de prendre ses vacances, retourner au théâtre et dans les salles de concert nous permet de retrouver une vie normale.

Parmi les pièces à l’affiche  que nous recommandons figure jusqu’au 12 juillet « Les confessions de Beethoven » d’Alexandre Najjar au Théâtre des Bouffes Parisiens (4, rue de Monsigny 2e) avec Jean-François Balmer dans le rôle titre sur une mise en scène de Françoise Petit.  « Au crépuscule de sa vie, Ludwig van Beethoven se confie : il évoque ses rapports difficiles avec son père, sa misanthropie, les femmes de sa vie, ses illusions politiques, la tragédie de son neveu Karl et sa passion pour la musique qui lui a permis de surmonter son infirmité et de prendre sa revanche sur le sort… Des confessions édifiantes et touchantes qui nous révèlent la personnalité du grand compositeur et des pans méconnus de son existence ».  La musique qui accompagne la pièce, des morceaux choisis de Beethoven est interprétée au piano par Nicolas Chevereau.

La Comédie Française, dans le cadre des 400 ans de la naissance de Molière, nous offre L’Avare mis en scène par Catherine Hiegel qui  » situe la pièce dans la période d’après-guerre, à la fois proche de nous mais loin de l’émancipation féminine, parentale et sociétale gagnée depuis. Et, de cet usurier sans scrupule…. elle tire les fils de sa mise en scène enlevée. Femme de plateau à l’imagination débordante, elle exploite le comique de situation de ce texte aux scènes légendaires, de la fouille du valet La Flèche à la cassette volée, et met en valeur les sentiments exacerbés de la jeunesse, amoureuse ou enragée. »

A noter aussi dans un tout autre registre au Café de la Gare 41, rue du Temple (4e) le  « Diner de famille » de Joseph Gallet et Pascal Rocher où nous entraîne Alexandre qui  » à l’occasion de ses 30 ans… souhaite demander à ses parents d’être les témoins de son mariage.  Son père, animateur de télé parisien, et sa mère, femme au foyer provinciale, sont fâchés depuis sa naissance.  Alexandre va utiliser de faux prétextes pour les réunir… Le dîner de famille va-t-il totalement partir en vrille ? »

Parallèlement le théâtre a inscrit à l’affiche la pièce « L’Emilie et une vie » d’Eric Le Roch. « Une histoire faite de mille vies ou une vie faite de mille histoires qui vous emmènera à travers les siècles, à la recherche d’un secret, d’une énigme, du pourquoi. Émile m’a raconté ses vies… En tissant une toile où chaque fil est relié par un évènement, une rencontre, une épreuve, une émotion, faisant de cette toile, un puzzle qui prend forme et donne un sens général à ce qui ne semble pas en avoir en particulier.« 

 

En ce qui concerne la musique classique passée la fête de la musique qui n’a plus pour elle que le nom, nous préconisons d’aller écouter à la Sainte-Chapelle l’ Orchestre Orchestre Les Solistes français et Paul Rouger (violon).  Vivaldi, Albinoni et Pachelbel sont au programme (24 et 27 Juin 2022).

Le samedi 25 juin à 16h00, l’Oratoire du Louvre (145, rue Saint-Honoré 1er) se produiront Charles Gonzalès (récitant), Mélodie Millot et Lys Santellani (sopranos), Claire Péron (mezzo–soprano) dans Musique de scène pour Athalie de Jean Racine  de Félix Mendelssohn avec les Concerts d’Athalie et les Chœurs Elisabeth Brasseur sous la direction de Léonard Ganvert .

Pour les amateurs de Mozart  (La Flûte enchantée) et de Beethoven (symphonie N° 3 dite Héroïque), le  Paname Symphony Orchestra donner un concert à la cathédrale Sainte-Croix des Arméniens (13, rue du Perche 3e) le dimanche 26 Juin 2022 à 16h00.

Enfin sur le thème « Un espagnol à Paris », dans le cadre du festival Jeunes Talents association que nous avons déjà mentionnée sur notre blog), le Gaman Ensemble interprétera des œuvres de Granados mais aussi Verdi dans l’Hôtel de Soubise aux Archives nationales. Dimanche 3 Juillet à 16h30.

 

La photographie illustrant cet article est celle de la salle du Théâtre des Bouffes Parisiens .

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